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L'INTERŒDIPE TERRORISTE CONTEMPORAIN OU LA DEGENERESCENCE Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
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Écrit par Christian Nots   
09-08-2004

L'interœdipe terroriste contemporain, de part son évolution depuis deux siècles, se définit suivant deux axes typologiques différents :

 

  • L'interœdipe terroriste standard qui a commencé au début du XIX ème siècle, correspond à une forme récente d'évolution violente et pré-martiale des contre-pouvoirs révolutionnaires et subversifs. Curieusement pourtant, les spécialistes contemporains du terrorisme n'y voient normativement et ineptement - dans une vue extrêmement subjective (censurée ?, simpliste ?) et étatisée - qu'une dégradation de la guerre alors qu'il s'agit là fondamentalement et objectivement d'une dégénérescence très mortifère des contre-pouvoirs civiques !

    Dans ce sens, pour revenir à notre cadre strictement freudo-marxiste au sujet des déclinaisons de l'œdipe sociétal, l'interœdipe terroriste standard contemporain s'apparente donc structurellement - dans cette herméneutique tangentielle -, à un processus d'agonie identitaire avancée (ou à un processus menticidaire avancée) de la subjectivité (subjectivité-mère) de l'ensemble des citoyens de la planète (agonies identitaires individuelle, linguistique, régionale, insulaire, nationale, économique, ethnique, territoriale, culturelle, religieuse, etc.) provoqué par la mutation rapide (en moins de deux siècles) des Etats-pères post-royalistes et pré-républicains occidentaux en Etats-pères autoritaires et pré-impériaux contemporains.

 

  • L'interœdipe hyper-terroriste contemporain (avec notamment les évènements dramatiques du 11-septembre-2001), complémentairement, se définit comme une dérive méta-martiale et hyper-violente des contre-pouvoirs révolutionnaires et subversifs par le fait que leurs anciens aspects pré-martiaux ou para-martiaux sont devenus très récemment martiaux et ouvertement hyper-criminels par rapport notamment à la très forte augmentation du nombre de victimes (attentats de très haute technologie, criminalité de masse sur des milliers de civils, voire des dizaines de milliers de civils, etc.) et par le fait aussi que leurs champs opérationnels qui jusqu'alors étaient restrictivement anti-systémiques, anti-gouvernementaux ou anti-institutionnels, se sont massivement étendus à des attaques multi-cibles inhabituelles et rigoureusement focalisées contre de nombreux civils, contre les sphères symboliques et identitaires des techno-citoyens mais aussi - bien évidemment - contre les institutions « stratégiques » (notamment liées à la mondialisation) des Etats occidentaux (attaques massives et manipulations millimétriques des cultures technocratiques, des médias occidentaux, des idéologies capitalistes, libérales et néo-libérales, des valeurs sociétales euro-américaines, des élites anglo-saxones, des méga-institutions expérimentales du futur gouvernement mondial euraméricain telles que l'ONU ou l'OMC, etc.).

 

Etiologiquement, cette mutation très récente du terrorisme (notamment aprés la fin de la guerre froide où le monde est sorti de la bipolarité URSS-USA pour rentrer dans la « monopolarité américaine ») correspond contextuellement et en miroir aux récentes mutations hyperboliques et exponentielles des Etats-pères (notamment des Etats-Unis mais aussi résiduellement de l'Europe…) qui sont en train de se transformer - dans un processus actuel de néo-impérialisation et de re-colonisation - en Empires-pères plus ou moins ouvertement totalitaires et... fascistes.

 

Ces nouvelles formes de « terrorisme noire », « d'hyperterrorisme », de « méta-terrorisme total » ou de « méga-terrorisme de masse » ont donc la spécificité d'attaquer - bien au-delà des attaques militaires habituelles - les talons d'Achille identitaires des hyper-puissances dominantes occidentales : attaques hyper-technologiques, attaques boursières, attaques informatiques, attaques aéronautiques, attaques médiatiques, attaques religieuses, attaques architecturales…

 

Ainsi, les sphères symboliques ou identitaires essentielles des Etats contemporains commencent à être minutieusement et furtivement infiltrées, détournées et… sabotées dans le cadre de ces nouvelles techniques méta-terroristes atypiques pour essayer de pousser l'ensemble du système technocratique occidental à s'autoliquider dans la toute-puissance délirante de son hyper-matérialisme et dans le déni de sa propre ultra-violence symbolique (contre lui-même, contre l'ensemble de ses propres citoyens mauis aussi contre l'ensemble des citoyens de la planète) – toute-puissance perverse et déni de ses « folies totalitaires » que les institutions totalitaires d'Etat occidentales refusent d'assumer.

 

Ce récent déplacement du combat vers la sphère symbolique est utilisé par les terroristes pour eux-mêmes : il leur permet ainsi de pratiquer, à l'intérieur de leur propre personnalité, une panoplie inattendue et imprévisible de techniques conscientes de restrictions cognitives, de facticités symboliques (faux-selfs), de facticités professionnelles (faux-moi, ego grandioses et ego factices), de dissimulations sociétales (ego de façade), de manœuvres sociales tangentielles et de sur-activations symboliques sulfureuses et totalement furtives (sur-activations méta-martiales et hyper-létales de leur Self sacrificiel, de leur Self révolutionnaire, de leur Self messianique, de leur Self eschatologique, de leur Self théocratique, de leur Self millénariste, de leur Self séparatiste, etc.).

D'ailleurs, ces techniques, très connues en Orient mais peu étudiées par les analystes militaires et policiers occidentaux, s'appellent la « Takiya » chez les Chiites, chez les Alaouites ou chez les Druzes.

 

Les hyper-terroristes atteignent ainsi moléculairement un niveau de clandestinité maximum qui leur permet de déjouer, de brouiller et de disqualifier - notamment par furtivité identitaire maximum, par « contre-signatures identitaires factices » ou par « contre-signatures expérientielles de brouillage » (pour les puristes de la Polémologie et des Ecoles de Guerre !) - les investigations micro-sémiologiques et micro-identitaires des meilleurs analystes et des meilleurs enquêteurs de la CIA, du FBI, de la Sécurité Extérieure (DGSE pour nos amis français) ou de la Surveillance Territoriale (DST toujours pour nos amis français).

 

Ainsi, dans le contexte actuel de la mondialisation - qui correspond en fait à une pré-troisième guerre mondiale furtive -, bien peu de citoyens (à part quelques éléments très cultivés de l'ultra-gauche humaniste, quelques hauts gradés avant-gardistes, et quelques hauts fonctionnaires éclairés et initiés aux secrets matriciels de la Défense Nationale) savent que derrière le cheval de Troie de la mondialisation économique se cachent un vrai programme ultra-militarisé (dans le jargon des spécialistes des « Secrets d'Empire matriciels », des « M.K. » et des « Black Programs ») de mondialisations néo-coloniales tous azimuts qui est appelé secrètement au plus haut niveau des administrations impériales :

« PHASE PREPARATOIRE FURTIVE & A REBOURS DE LA TROISIEME GUERRE MONDIALE ».

 

Cette pré-troisième guerre mondiale furtive consiste à matérialiser opérationnellement et furtivement une déclinaison d'avatars très subtils de mondialisations pro-américaines et pro-occidentales sans que les peuples néo-colonisés s'en aperçoivent : mondialisation de la pauvreté, mondialisation de l'endettement des Etats pétroliers, minéraliers et islamiques (trop conscients identitairement et mal-colonisés antérieurement), mondialisation des guérillas pro-américaines, mondialisation culturelle pro-américaine, mondialisation satellitaire pro-américaine, mondialisation médiatique pro-américaine, mondialisation policière pro-américaine, mondialisation méga-institutionnelle pro-américaine, mondialisation des « escadrons de la mort » pro-américains…

 

Ce merveilleux programme planétaire impérial orchestré essentiellement par les faucons ou plutôt par les aigles national-mondialistes et national-libéralistes des Etats-Unis d'Amérique n'inquiète malheureusement pas encore les autruches des Etats-Désunis d'Europe qui n'envisagent même pas encore intelligemment le risque proactif et fort probable d'un nouveau 6 juin 1944 versus 2014 sur toute la zone eurasiatique (débarquements « amis », mini-tirs nucléaires et neutroniques « amis », pilonnages et appuis-feu de milliers d'avions d'assaut F 35 « amis »et F 22 « amis », etc…) ou encore d'un cauchemardesque et potentiel Pearl Harbour à hydrogène sur Pékin.

 

Pensons par exemple que nos amis américains ont depuis peu une frontière commune avec la Chine via l'Afghanistan… Pensons aussi (pour aider un peu nos analystes militaires à l'intelligence bien peu bicamérale) que le funeste et très inquiétant programme américain JSF (Joint Strike Fighter ou F 35) avec sa commande ferme et définitive de 3000 chasseurs-bombardiers F-35 à la firme Lockheed Martin correspond militairement, en terme d'avionique de mission, exactement aux besoins opérationnels de telles invasions « coloniales » et … littorales futures. Accessoirement, ce programme vise à détruire par « méta-concurrence » l'aéronautique militaire de l'Europe (3000 « F 35 » prévus à l'export), tout en stimulant judicieusement des « liens organiques incestueux » avec certaines armées européennes (avant l'invasion territoriale globale probable de la « vieille Europe » aveuglée par…).(…)

 

L'Amérique, dont le budget annuel de la Défense avoisinera les 650 Milliards de dollars en 2008, est donc en train d'orchestrer sous l'égide de ses funestes institutions fédérales, de ses multinationales incestueuses et de « ses » méga-institutions pseudo-internationales, une série de protocoles mondiaux pour aider l'ensemble des peuples de la planète à œuvrer altruistement au bonheur intégral de son messianique peuple et accessoirement pendant quelques temps, avant son invasion, au bonheur « partiel » de « l'eschatologique peuple européen » (qui pourra appartenir alors à « l'étonnante histoire impérialement et furtivement correcte du XXI ème siècle »).

 

Depuis peu, les Etats-Unis mondialisent ainsi :

 

  • l'américanisation des cultures et des modes de vie (alimentation versus Mac D…, cinéma versus Hollywood, loisirs versus Disne…, psychotropes versus Novart… pour la Ritalin… qui est une merveilleuse « amphétamine » que des millions d'enfants euro-américains apprécient déjà tout particulièrement ou versus Eli Lilly pour le fabuleux et paradisiaque Proza…, informations de masse versus CNN, aéronautiques civile et militaire versus Boeing ou versus Loockeed Martin, etc.) ;
  • le décloisonnement et… l'instabilité de l'ensemble des marchés boursiers, financiers et bancaires pour pérenniser la haute finance américaine, - hyper-létale pour les économies nationales et pour… les peuples -, fondée sur « l'hyper-capitalisation mafieuse des capitaux » (et non fondé ortho-économiquement sur la financiarisation des marchandises et des services) ;
  • le transfert messianique et eschatologique de l'ensemble des richesses de la planète vers une « oligarchie méta-patride » composée essentiellement de quelques milliers d'américains et de quelques centaines d'européens au détriment des 7 milliards de « Zombies Insuffisamment Civilisés à l'Occidentale», considérés fascistement comme des « gueux obsolètes » (Rappelons ici pour les naïfs encore romantiques qu'actuellement, - et ce chiffre est en progression constante ! - 3 milliards de « pré-humains » contemporains « sous-vivent » avec moins de trois euro par jour) ;
  • la suppression des frontières économiques et la libéralisation générale des marchés tout en revenant subrepticement et progressivement à de nouvelles formes de « protectionnisme furtif » pour eux-mêmes (collusion entre les autorités fédérales américaines - qui fournissent opportunément des renseignements stratégiques sur les concurrents étrangers - et les firmes américaines multinationales notamment de l'énergie, de l'armement et de l'aéronautique ; retour progressif à la technique des sur-taxes pour les importations vers les Etats-Unis ; réactivation par le gouvernement américain des subventionnements massifs notamment pour son agriculture ; union souterraine des industriels américains pour diluer la concurrence européenne ; soutiens économiques camouflés aux entreprises américaines par le gouvernement fédéral ; « défiscalisation déloyale » de nombreuses entreprises américaines, via leurs délocalisations « off shore » vers des paradis fiscaux « anglophones », occultés volontairement par l'administration américaine…;
  • le méga-fichage ouvert du spectre identitaire complet de l'ensemble des individus de la planète, sous couvert de l'alibi du terrorisme transnational (notamment avec les programmes actuels de la DARPA « Total Information Awareness », « Terrorism Information Awareness », avec le très lumineux programme « Novel Intelligence from Massive Data » de la National Security Agency et de l'Avanced Research and Development Activity, etc.) ;
  • l'infiltration et l'implantation massive de ses « chevaux de Troie humains » dans la plupart des institutions stratégiques des autres Etats étrangers notamment européens (infiltration dans les structures internationales de personnes « favorables » aux Etats-Unis ; « noyautage » des élites nationales de chaque pays et « exfiltration » de grande ampleur des « cerveaux scientifiques » de la planète vers les Etats-Unis ; engouement récent pour des « retraites actives » en France et en Europe depuis une quinzaine d'années pour de nombreux hauts fonctionnaires américains de la Défense, des Affaires étrangères ou des Corps diplomatiques ; recrutements massifs d'agents étrangers par les Etats-Unis ; parrainage de terroristes « peu fréquentables » tel que Ben Laden longtemps armé par le Pentagone et la CIA contre les soviétiques ; implantations étrangères massives d' « antennes » et de « troisièmes bureaux » d'espionnages technologiques, commerciaux et culturels qui servent de têtes de pont opérationnelles à des actions « grises » et « noires » ; mise en place transgénérationnelle de réseaux planétaires de « relais influents », d'experts et « d'initiés » pro-américains tels que les réseaux Rhodes, tels que les réseaux du « Council of Foreign Relations », telles que les « Conférences du Bilderberg », telles que les sessions de la « Trilatérale », telles que les sessions du « Word Economic Forum » - populairement appélées Conférences de Davos -, telles les loges post-maçonniques et hyper-oligarchiques du « B'naï B'rith », tel que le lobby « American Israeli Public Affairs Committee », tels que de nombreux groupes pseudo-religieux de type Moon, Scientologie et autres Ordre du Temple Solaire… parrainés par la CIA et spécialisés dans le recrutement d'ingénieurs, de médecins, de chefs d'entreprises « sensibles » et de hauts fonctionnaires « empathiques », telles que certaines organisations apparemment non gouvernementales ou pseudo-associatives qui servent d'écrans à des structures para-impériales pro-américaines de « colonisation offensive multi-rôle » ; implantation d'une base géante dite « d'enkistage » de réseaux islamistes « dormants » pro-américains au cœur de l'Europe via la Bosnie, l'Albanie et le Kosovo préparant « intelligemment » les futurs protocoles de destabilisation anti-européens ; etc.
  • la sous-traitance « extérieure » systématique - pour protéger la « crédibilité » de son Empire - de ses missions para-martiales les plus illégales, de ses complots d'Etat les plus risqués et de ses « méga-opérations les plus noires »(Les sites noires de la CIA) ;
  • l'insécurité volontaire des nations, le mal-être de ses « alliés », l'instabilité des peuples et l'installation et/ou la désinstallation de « pouvoirs politiques chaotiques ou fantoches » dans les régions géopolitiquement stratégiques ;
  • la « préemption militaro-impériale » directe ou furtive des marchés-clés, des ressources stratégiques, des eaux internationales, de l'air, de l'espace, des lignes de communication, de l'information et de la recherche scientifique ;
  • une logique pseudo-actionnariale (comme avec les faillites d'Enron, de Worldcom, etc.) d'hyper-fructification/pseudo-volatilisation des principaux patrimoines financiers publiques et privés de la planète ;
  • l'éclatement et la « re-centralisation furtive » des centres de pouvoir de la plupart des Etats étrangers vers les sphères méta-étatiques et… « américanisées » de la finance internationale et vers les méga-firmes américaines de l'armement et de l'énergie ;
  • la prospérite virtuelle de façade et le pseudo-bonheur économique de l'Asie, de l'Afrique, de l'Amérique centrale et de l'Amérique du sud (notamment de l'Argentine, du Brésil, de la Colombie, du Mexique…) ;
  • de gigantesques campagnes continentales de vaccinations hautement iatrogéniques (notamment pour les peuples d'Afrique) ;
  • la vente supra-parlementaire de ses armes « high-tech » les plus destructrices et de ses hyper-technologies les plus létales au travers d'une noria de « transferts sulfureux de très haute technologie », utilisables pour usiner des armes de destruction massive (transferts récurrents et massifs de technologies nucléaires, d'armements hyper-sophistiqués, d'unités de recherches chimiques au parfum… militaire, d'unités de production de bio-technologies facilement militarisables, etc) ;
  • le surendettement des Etats en difficultés et des pays du tiers-monde afin de les aider à s'impliquer irréversiblement et sociocidairement dans l'économie de marché « à l'occidentale » ;
  • l'interception des communications privées, commerciales, gouvernementales et internationales via ses systèmes d'espionnage COMSAT, CARBOY, ECHELON II, etc ;
  • ses bombardements stratégiques de populations civiles étrangères pour aider de petits Etats théocratiques autoritaires ou totalitaires (souvent d'ailleurs antérieurement sponsorisées militairement ou nucléairement toujours par les Etats-Unis elles-mêmes) à revenir au modèle technocratique d'Import / Export « made in USA » (cas du Vietnam, de l'Afghanistan, de l'Irak, etc.) ;
  • Liste des items non exhaustives.

 

En mondialisant leurs fonctionnements pervers-schizophrènes (pervers dans leurs façades diplomatiques et juridiques et schizophrènes dans leurs intentionnalités pseudo-humanistes et pseudo-démocratiques) à l'intérieur de l'ensemble des secteurs internationaux, les Etats-Unis - et accessoirement l'Europe - ont surtout réussi à diluer définitivement les objectifs pan-démocratiques et pan-humanistes initiaux de la Banque Mondiale, du FMI, du GATT-OMC, de l'OMS, de l'UNESCO et surtout de l'ONU.

 

Ainsi, quand on se donne la peine d'étudier l'objet du « terrorisme » ainsi que ses étonnantes évolutions hyperboliques contemporaines, on se rend compte abruptement que la majorité des recherches occultent les conséquences identitaires agonistiques et ultra-violentes des mondialisations « euroméricaines » sur les peuples non-occidentaux comme sur de nombreux segments des citoyennetés planétaires (effets deshumanisants de la mondialisation sur la plupart des peuples, effets géo-financiers et géo-économiques criminels de la mondialisation, conséquences désastreuses de la mondialisation sur les cultures, sur les traditions autochtones ou sur les religions…).

Tous ces chercheurs qui ont curieusement des vues restrictivement ethno-centristes, géo-centristes, sur-idéologisées et surtout particulièrement deshumanisées se permettent incestueusement d'analyser le terrorisme qu'en termes descriptifs, sans jamais approfondir ses étiogenèses légitimement réactionnelles anti-impériales, anti-césaristes et identitaires.

 

De plus, dans leurs remarques volontairement bêtifiées au sujet de l'évolution récente du terrorisme en hyper-terrorisme (avec la transformation récente du terrorisme « traditionnel » en hyper-terrorismes protéiformes planétaires) - que nous préférons pour notre part appeler plus lumineusement « terrorisme noire » -, ils évitent minutieusement et anti-scientifiquement d'analyser l‘étiologie principale de ce « saut mutationnel énigmatique », qui est la montée en puissance totalitaire des Etats occidentaux actuels en Empires mondialisateurs panoptiquement hyper-violents.

Pour être plus explicite, nous voulons faire intégrer au lecteur que les phénomènes schizoïdes d'hyper-terrorismes contemporains (notamment avec les très récents attentats de masse qui ont fait dramatiquement plusieurs milliers de victimes aux USA) ne sont que la partie contre-réactionnelle identitaire agonistique, débutante et graduelle de la plupart des pays très pauvres de l'Asie et de l'hémisphère sud et de la plupart des petits Etats qui sont tous en grande difficulté global au niveau de leur économie interne face à l'étrillage économico-exterminationnaire, géo-commercial et géo-financier provoqué par les mondialisations néolibérales contemporaines des Empires pervers d'Amérique et de l'Europe.

 

La mondialisation techno-économique imposée perversement par les Occidentaux induit donc très directement la mondialisation terroriste qui est elle-même en train de se transformer sous nos yeux très progressivement en mondialisation hyper-terroriste !

 

Pour conclure, il nous faut donc admettre que les Occidentaux préparent, derrière la mondialisation économique actuelle apparente, une série « noire » et intentionnelle de mondialisations désastreuses et structurellement anti-démocratiques. Ces « hyper-mondialisations noires et secrètes des américains et des Européens vont ainsi provoquer inéluctablement et réactionnellement une hyper-mondialisation terroriste noire et extrêmement violente – car agonistique pour des dizaines de pays très pauvres en phase d'extinction, voire d'extermination géo-économique et géo-financière. Il suffit pour notre lecteur-autruche (désinformé ou tout simplement « collaborateur d'Etat inconscient » du système occidental…) de méditer philanthropiquement (sans parler d'humanisme, car l'espèce humaine a perdu depuis quelques millénaires l'intelligence symbolique et / ou narcissique requise pour cela) sur le fait qu'actuellement 3 milliards d'habitants vivent avec moins de trois dollars par jour et que 1% de la population étatsuniennne detient actuellement 45 % des richesses mondiales en 2006…

 

Il ne s'agit pas d'affirmer dans cet article de recherche (polémique ?) que la mondialisation n'est qu'une forme novatrice de « fascisme feutré », de « totalitarisme mou » ou encore que les citoyens du monde devraient commencer à organiser une « charte de la contestation mondiale » (c'est cependant hautement conseillé), mais il s'agit de démontrer que l'hyper-terrorisme contemporain est l'antidote schizophrénique, réactionnel et incompressible (Rassurons ici nos nouveaux minitres-Robespierre français et américains qui prônent l'alibi de l'Insécurité Suprême !) aux hyper-létales mondialisations pro-occidentales actuelles qui ne visent sulfureusement qu'à schizophréniser globalement l'ensemble des citoyens des pays hyper-pauvres (souvent musulmans…) et des peuples spécifiquement non occidentaux.

 

D'ailleurs, dans la répétitive et sanglante histoire martiale et sacrificielle des peuples, il faut observer que nous revivons toujours transhistoriquement ces cycles populaires de « réveil identitaire sidérant » qui délient hyper-violemment des masses d'individus dépersonnalisés et des « blocs » de groupes nationaux colonisés de l'hyper-puissance phalloïde et autoliquidante d'Empires éphémères. Ainsi, comme cela s'est déjà produit à la fin de l'antiquité classique avec l'Empire Romain, l'Empire Américain actuel risque différentiellement une faillite économique et boursière inéluctable par sur-militarisation et par sur-armement, une lente putréfaction diplomatique internationale par suractivité guerrière impériale illégale et une lente auto-liquidation démocratique par schizophrénisation pandémique de ses propres citoyens (de plus en plus « obésifiés » et drogués).

 

Les Etats-mondialisateurs pré-impériaux de l'Occident contemporain sont donc en train d'essayer à nouveau de « religaturer » subrepticement l'ensemble des citoyens planétaires à l'Empire (le vieux rêve d'implantation planétaire finale, historiquement récurrent, d'un « Non-Self Impérial Inconscient » – sorte de « Self-Reich Intérieur Secret » dans chaque citoyen…) par la prescription furtive et abjecte d'une nouvelle inter-structuration (et d'une nouvelle ossification métastasique…) symbiotique Empire-citoyens ultra-violente et mondialisée qu'ils tentent de légitimer par des guerres préventives (et préemptives…) généralisées, par des génocides tropicaux déguisés, par des famines coloniales continentalisées et par des poly-addictions d'Etat planétarisées et démocidaires.

Dernière mise à jour : ( 14-01-2007 )
 
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