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GRIPPES SYNTHETIQUES DE BIODEFENSE ET/OU FASCISME MEDIATIQUE DU G8 Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
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Articles de recherche sur les Recolonisations Néolibérales et sur la Géopolitique - Articles Scientifiques
Écrit par Administrator   
04-10-2009


 

GRIPPES SYNTHETIQUES DE BIODEFENSE

ET/OU

FASCISME MEDIATIQUE DU G8


 

 

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Nots christian

 

Très récemment, nous avons collectivement subi – dans une étonnante récurrence à la fois millimétrique et hautement orchestrée - les rafales médiatiques des attentats du 11-Septembre 2001, des « lettres à l’Anthrax » en 2002, des attentats du 11-Mars 2004 à Madrid, de la pré--pandémie au coronavirus du SRAS (ou SARS-CoV [« Severe Acute Respiratory Disease » pour les anglophones]) en 2003, de l’alerte mondiale au virus aviaire (H5N1) en novembre 2004, de l’alerte mondiale au virus de la grippe porcine entre avril 2009 et mai 2010, etc.  

Avec une intensité suffisante pour persuader avec succès les peuples européens et américains de chercher la « Sécurité d’Etat » à chaque fois et à n'importe quel prix. Ainsi, après la crise-test pré-mondialisée du SRAS en 2003, les dirigeants de l’OMS et des principaux Etats du G8 ont proclamé - coup sur coup en l’espace de moins de 5 ans seulement - deux méga-états d’alertes sanitaires de niveau mondial au sujet des virus H5N1 (aviaire) en novembre 2004 puis de la grippe porcine à partir d’avril 2009. A noter comme fait très intéressant, que l’OMS a augmenté l’alerte tout d’abord à cinq sur une échelle maximum de six (alors qu’il n’y avait qu’une vingtaine de morts à la fin avril 2009) puis à un niveau six début juin 2009. 

A contrario, les grands médias d’Etat du G8 ont occulté en parallèle – tout d’abord de manière épisodique puis tout récemment de manière intégrale - les problématiques géostratégiques majeures notamment de l’occupation anglo-saxonne de l’Irak depuis 2003 ou encore de l’occupation militaire euro-américaine de l’Afghanistan depuis 2001 (blackout médiatique actuel - quasi-mondial – sur ces thèmes néo-… impérialistes). Plus avant, de manière encore plus étonnante, le contre-maquis terroriste [d’Etat] Al-Ciada - pourtant très bruyant et sur-actif jusqu’à la fin 2008 - a brusquement disparu de nos écrans en 2009 [pour être très exact - juste à la fin du mandat de Bush Jr…].  Pour mieux introduire ce paragraphe de manière encore plus lumineuse et pour éviter des conclusions pourtant évidentes qui pourraient sembler péremptoires, voire hâtives à… certains, il nous faut ici re-pointer le fait – toujours plus étonnant - que ce soi-disant « groupe terroriste » aurait même planifié rigoureusement une véritable mise en scène à la fois médiatique et chronologique des attentats du 11/9 du fond lointain de leurs grottes blindées de l’Afghanistan. Ainsi, on voudrait nous faire croire que le timing de destruction des « Twin Towers » a été délibérément et mathématiquement gradué - de manière successive, minutieuse et cynique – dans le but de maximiser l’ « indice d’écoute mondial » et l’ « effet de choc planétaire » sur les masses civiques en tenant compte – quasiment à la minute et simultanément - à la fois du temps de réaction des médias mondiaux [d’Etat…] et du temps d’accrochage à l’antenne des publics planétaires…      

 L’influence considérable et croissante des médias de masse modernes sur les programmes actuels du G8 est évidente tant pour leurs politiques internes que pour leurs nouvelles géopolitiques étrangères de type néo-colonial. Les dirigeants du G8 ont ainsi progressivement réussi à contrôler la vision du monde de leurs citoyens en pratiquant un filtrage massif des médias couplé à des dispositifs de propagande sélectifs de type censure sur certains thèmes-clés, stigmatisation de thèmes résiduels ou encore altération de la réalité culturelle et informationnelle des masses (délires pluri-étatiques – notamment au niveau du G8 – autour de la « guerre propre », de la « guerre des civilisations », du « complot islamiste contre la civilisation de l’Occident », de la « confrontation du monde hyper-démocratique occidental au danger totalitaire des pays musulmans », etc.). En fait, les responsables politiques se servent des médias d’Etat et des médias de masse - qu’ils contrôlent quasi-intégralement - pour mettre en scène en alternance - en fonction de leurs besoins despotiques - soit des conflits de politique étrangère (en tant que contre-feux géo-médiatiques) – souvent totalement inexistants ou résiduels - afin de détourner l’attention des problèmes sur leurs crises de légitimité interne et de politique intérieure, soit des conflits intérieurs (en tant que contre-feux médiatiques intérieurs) - totalement anecdotiques, résiduels ou ridicules - afin de détourner l’attention des centaines de millions de gueux de l’hémisphère Nord sur les problèmes géopolitiques, géo-économiques ou néo-coloniaux du G8 - dramatiques et souvent insurmontables - induits accessoirement par les exactions martiales de leurs propres gouvernements néo-fascistes.

Car, la dramatisation des informations ou des événements (intérieurs ou géopolitiques [à la demande…]) - via la surenchère intentionnelle des grands médias gouvernementaux ou pro-gouvernementaux) - provoque un intéressant processus d’identification à l’autorité publique et à l’Etat – celui-ci ayant besoin de soutiens électoraux en période pré-électorale et/ou en période crise économique. Dans tous les cas, en manipulant en temps réel et à la demande, la sur-médiatisation et/ou la sous-médiatisation des foyers de crise intra-nationaux et mondiaux, les Etats du G8 améliorent leur gouvernance de manière perverse en empêchant les citoyens de procéder à une analyse à la fois politique, culturelle et intellectuelle rigoureuse et à une gestion émotionnelle efficace face aux problèmes actuellement dramatiques de politique intérieure du G8 et à leurs problèmes pré-martiaux Est-Ouest (actuellement fortement censurés) que ces mêmes Etats sont incapables de gérer, voire n’ont pas intérêt à dévoiler dans tous les cas…   

 Déjà actuellement, différentes institutions supranationales ont été tout doucement mises en place et pré-positionnées en attente par les élites néo-conservatrices depuis de nombreuses années. Pour les oligarques du G8 qui nous gouvernent, il devait s’agir à l’origine de mettre en œuvre - d’une manière progressive - un exécutif mondial, très puissant, très opaque et surtout non dépendant d’une ou de plusieurs assemblées représentatives afin qu’elles ne puissent ni contrôler, ni limiter le pouvoir absolu de cette supra-institution [quasi-] totalitaire.  On peut citer ici - comme référence explicite - la plupart des institutions multilatérales de la mondialisation – qui ont été déployées préventivement, très progressivement et dans un timing à très long terme – dans cette optique sulfureuse dès la fin de la seconde guerre mondiale pour certaines :  

-         l’actuel pré-Parlement Mondial fantoche avec l’ONU,

-         l’actuel pré-Gouvernement Mondial oligarchiste avec le Conseil de sécurité,

-         l’actuel pré-Conseil des Ministres-Présidents Mondial avec le G8,

-         l’actuel pré-Ministère Mondial des Forces armées avec… l’OTAN (dont du monopole des moyens de combat viraux et – surtout – thermonucléaires [en cours de miniaturisation grâce aux nanotechnologies et aux nouveaux allumages « Micro-fission par transuraniens exotiques »]),

-         l’actuel pré-Ministère Mondial des forces policières avec Interpol, Europol, le DHS ou encore le FBI (dont la mise en place mondialisée des récentes terreurs policières et antiterroristes ou encore le déploiement de plusieurs milliers d’agents du FBI à l’étranger dans des procédures « cop-to-cop » de type « Allance Base » à Paris),

-         l’actuel pré-Ministère Mondial du Renseignement avec notamment la NSA, la NRO et la NIMA (appuyé par des intégrations inter-agences, inter-armes, inter-étatiques, etc.),  

-         l’actuel pré-Ministère Mondial des Services Secrets et des Opérations « Homicide » [et de torture industrialisée de masse] à l’étranger avec notamment la DIA et la CIA (appuyé par la « transatlantisation » du continuum sécuritaire et AT entre l’UE et les USA, par la mise en place d’« urgentistes sécuritaires et AT », par le déploiement de programmes de « pacification civique mondialisée » de type « Extraordinary Renditions »,  etc.),  

-         l’actuel pré-Ministère Mondial de la Santé avec l’OMS,

-         l’actuel pré-Ministère Mondial de l’Economie et des Affaires Sociales avec la Banque mondiale, 

-         l’actuel pré-Ministère Mondial du Commerce et de la Marine marchande avec l’OMC,

-         l’actuel pré-Ministère Mondial des Finances et du Trésor impérial avec le FMI, 

-         l’actuel pré-Ministère Mondial de l’Idéologie et de la Culture avec l’UNESCO (avec le redéploiement des néo-conservateurs dans la plupart des exécutifs d’Etat [pour la « rhétorique anti-totalitaire » permettant de couvrir le « néo-totalitarisme ambiant » ou encore pour l’ « injection des imaginaires d’Etat dans l’esprit des populations »], avec le déploiement d’un parti-Etat dans de nombreux pays disposant du monopole de l’activité politique, avec le déploiement de l’idéologie millénariste du néo-libéralisme [en tant qu’ « idéologie officielle d’État »], avec la mise en place dans de nombreux pays de « partis uniques de masse », avec la mise en place dans les principaux ministères de la Défense du G8 de « cellules d’influence géostratégiques ad hoc » [ou « cellules géostratégiques d’intoxication »] - spécifiquement inter-connectées au niveau pluri-étatiques dans l’ensemble de l‘hémisphère Nord – afin d’intoxiquer les grands médias ou encore les inspecteurs des commissions d’enquête mondiales [de l’ONU, de l’AIEA, de la CPI, etc.], etc.), 

-         l’actuel pré-Ministère Mondial de la Communication et des Médias pour la supervision des grands moyens monopolistes de communication (aux mains des élites proches, incluses ou en collusion avec les méga-exécutifs du G8 [sorte d’« endogamie incestueuse, incestuelle et/ou anticonstitutionnelle » entre pouvoirs exécutifs et pouvoirs médiatiques]),

-         etc.  

Mais, pour valider l’installation d’une dictature fédérale, voire mondiale, les élites cherchent « le coup de pouce géopolitique et médiatique absolu » (par exemple, avec une opportune et énigmatique pandémie virale de niveau 6 avec un agent pathogène hybride de niveau 5 [environ 1 milliard de morts potentiels], avec un opportun « conflit nucléaire régional aidé » entre deux puissances régionales {armées antérieurement par les Etats-Unis et certaines puissances nucléaires de l’Europe}[par ex. entre le Pakistan et l’Inde ou entre l’Iran et Israël], etc.) – au moment opportun afin de déployer cet immense « programme souterrain et opportuniste de gouvernement mondial » sous la férule du G8 [incluant - bien évidemment - le soutien des différents services secrets inter-connectés entre eux au niveau de tout le G8].  Les responsabilités de l’ensemble des États nationaux de la planète pourrait ainsi être transféré entre les mains à la fois de quelques dizaines de compagnies transnationales privées (de l’hémisphère Nord…) et – surtout – de quelques milliers d’élites néo-fascistes appartenant aux quatre ou cinq principaux exécutifs d’Etat du G8 qui ferraillent depuis plusieurs dizaines d’années en sous-main pour réaliser ce « coup d’Etat mondial ».     

Dans le même sens, avec le 11 septembre 2001, les grands médias de masse d’Etat et les élites gouvernementales du G8 ont lancé une fabuleuse campagne politique et médiatique agressive sur et contre les peuples de l’hémisphère Nord. Les grands fournisseurs étatiques et péri-étatiques de peurs et de terreurs ont réussi à accroître la perception planétaire d'une menace imminente gigantesque en inondant toutes les fréquences de reportages continus, répétés et facilement mémorisables. Les citoyens de tout l’hémisphère Nord ont ainsi pu subir un flot d’émotions chaotiques et contradictoires - débordant de sens et - d’une  manière plus incongrue - du contexte… géopolitique.   Outre la recherche de la performance dans la course à l’audimat menée avec des informations superficielles, « catastrophistes » et alarmistes (servant accessoirement d’immenses intérêts ad hoc pour les élites avec des coups boursiers de plusieurs dizaines de milliards de dollars via 2 ou 3 multinationales qui fabriquent des vaccins, des antiviraux spécifiques, des avions de chasse ou encore d’énormes et très jolies centrales nucléaires plutonigènes), les grands groupes médiatiques (étatisés et/ou pro-étatiques) ont pour mission régulière de semer la panique au niveau mondial avec des menaces ravageuses et des risques terrorisants à la fois pour aider les gouvernements du G8 à usiner une « juste soumission de masse aux Etats » [notamment du G8] en période de crise ou encore pour agrémenter leur impossible légitimité actuelle (qui a été mise en doute notamment par les dégâts sociaux occasionnés par le néolibéralisme ou encore par l’effondrement financier anglo-saxon de la fin 2008).  

 Les grandes chaînes médiatiques internationales et les grands médias d’Etat doivent ainsi créer régulièrement des « climats de catastrophes mondiales virtuelles » (sanitaires, climatiques, terroristes, etc.) afin d’asseoir une « meilleure gouvernabilité mondiale » mise régulièrement en échec par les aberrations des néolibéralismes d’Etat. Une peur bien orchestrée et entretenue - à coups de propagande de guerre, de guerres civiles à l’étranger, de psychoses de l’attentat et de pandémies plus ou moins chroniques et mondialisées - permet aussi de tenir les masses civiles contestataires – de plus en plus nombreuses - à bonne distance et pour un bon moment, de toutes velléités syndicales, anti-étatiques et oppositionnelles, voire rebelles.  

A plus long terme, ces types de crises actuelles devraient être utilisés aussi à terme comme instruments pro-dictatoriaux afin de provoquer opportunément l’aggravation brutale de certains bouleversements sociaux. Ceux-ci entraîneraient alors l'humanité - plongée dans un « chaos volontaire » et déjà effrayée par le fantôme de plus en plus présent d’une « grande guerre chaude » – à demander pour elle-même qu'un « arbitre supranational [supra-étatique à la solde du G8] » équipé de « pouvoirs dictatoriauxd’urgence » – à intervenir totalitairement et structurellement dans l’ensemble des affaires du monde [à occidentaliser…].  

Car, une immense crise - à très grande échelle et sur tout l’hémisphère Nord - peut être aussi recyclée opportunément pour amener les gens à accepter un nouvel ordre mondial de type « gouvernance fédérale tyrannique et unifiée » sur tout le G8, voire à un niveau mondial (deuxième option aujourd’hui définitivement impossible [depuis la crise de fin-2008 où la Chine, l’Inde et l’ex-Urss ont commencé à prendre du recul par rapport à l’UE, aux USA et au… Dollar]. En fait, il pourrait s’agir ici peut-être de l’étape finale d’un vieux projet de « coup d’Etat mondial » où une induction décisive devait être donnée pour la déconstruction des futures ex-institutions souveraines de l’ensemble des États nationaux afin de faire place à un « système de pouvoir mondialisé et privé » où nos néo-fascistes élites transnationales auraient pu [à nouveau…] re-gouverner le monde sans les… peuples (comme au bon vieux temps des colonies…).  

Grâce à leur très haut potentiel de formation, d’orientation et de conduites sociales des masses planétaires (via la manipulation de l’information et des opinions publiques), les grands médias mondiaux apparaissent ainsi comme les colonnes vertébrales des récentes stratégies de domination du système néo-capitaliste du G8 au niveau mondial. Cela explique pourquoi les grandes chaînes « informatives » internationales et nationales en arrivent à créer, dans une totale impunité, des psychoses mondiales de masse à la demande – comme cela a été le cas tout récemment avec l’« alerte à la grippe porcine » (assimilables scientifiquement à des « chocs psychotiques mondiaux » et à des « états de stress pré-pandémiques » - appliqués volontairement à l’échelon mondial).  

Cela explique aussi pourquoi, dans aucun pays du monde (et - par conséquent - au niveau international), il n’existe ni de réglementation régulatrice ni de tribunaux habilités à juger - en cas de dérapage hautement et massivement pathogènes - des transnationales médiatiques quand celles-ci nous mystifient sur de fausses menaces opportunes ou sur des alertes hyper-dramatisées et factices. Ce type de psychose mondiale, mise en place par les médias autour de la pandémie de « grippe porcine », révèle aussi le pouvoir effrayant des grands groupes de la communication en tant que manipulateurs de masse, créateurs de comportement collectif à l’échelle mondiale et surtout grands stimulateurs industriels et boursiers.  Les dirigeants de la planète (Etats-Unis et Europe surtout) ont ainsi anticipé depuis plusieurs années – de manière préventive [ou « préemptive »…] – sur l’imminence d’une « catastrophe sanitaire mondiale » grâce à laquelle de solides plans d’état de siège, de solides plans d’état d’urgence sanitaires, voire une multitude de lois martiales pourront être déployées pour l’occasion - sous couvert de pandémies de masse. Parallèlement, la « culture médiatique des peurs massifiées et mondialisées » vise aussi à instiller une vision irréfléchie des menaces et des risques, visant à affoler une populace déjà décérébrée et apeurée de longue date - convaincue de la réalité du danger de mort potentiel et/ou du danger martial imminent. En tant qu’armes de désinformation et de manipulation de masse, les alertes pré-pandémiques répétées et les alertes de bio-terrorisme (d’Etat) servent aussi à aider les citoyens à accepter que leurs Etats puissent appliquer des protocoles d’urgence draconiens et démesurés - en vertu du principe de… précaution.  

Dépensant sans compter les deniers publics et surtout dépensant sans… objet, ces mêmes grands Etats autoritaires (du G…) n’ont plus qu’à affecter à la fois des sommes considérables à l’achat de centaines de millions de doses de vaccins (qui sont pourtant généralement inadaptés [mutations virales obligent…]) et de traitements antiviraux (là-aussi généralement inefficaces [mutations virales obligent II…]) – mais capables cependant de faire fructifier artificiellement certaines méga-industries liées à la « bio-défense d’Etat » des Etats-Unis et de l‘Europe. Dans le même sens, ils peuvent aussi opportunément déployer - d’une manière potentiellement définitive pour des raisons d’urgence et de sécurité sanitaire nationale - d’incohérents et énormes dispositifs militaro-policiers de guerre - à la hauteur des nouvelles formes de totalitarismes pseudo-démocratiques que rêvaient de déployer les oligarques néo-fascistes du G8 depuis plusieurs générations. Créée délibérément afin de ventiler une atmosphère publique mondiale de peur, d'insécurité et de panique, l’indécente [pré-]pandémie de 2009 – largement sur-dramatisée, largement sur-médiatisée et pourtant largement… fragmentaire - sert également à détourner l'attention des citoyens euro-américains sur la récession économique dévastatrice qui frappe préférentiellement leurs pays (entraînant au passage tout l’hémisphère Nord dans la pauvreté, le chômage de masse – mais aussi dans des politiques gouvernementales réactionnelles de type néo-populiste).

Par ailleurs, les citoyens du Nord peuvent oublier plus facilement les récentes guerres illégales de re-colonisation (« guerres néo-coloniales » et « guerres de rapine » du G8) que l’OTAN, les USA et… l’UE ont eux-mêmes engagées en Afghanistan et en Iraq – respectivement en 2001 et 2003. Déjà, pour l’après-11-Septembre, les médias européens, les médias américains et les gouvernements du G8 avaient surfé tactiquement grâce à des campagnes de peur répétées et pro-actives pour alimenter à la fois diverses craintes martiales et surtout pour désorienter politiquement leurs électorats dès 1998. Pour les Etats du G8, ce climat délétère a permis d’exploiter et de justifier plusieurs axes de politique étrangère hautement militaristes ainsi que des régressions – normalement impossibles - sur les droits démocratiques en interne (US Patriot Act, Perben II, etc.). Pour revenir à la grippe porcine (« de l’Influenza… des masses crédules et décérébrées »), la réponse musclée des gouvernements européens et américains reflète simultanément l’interconnectivité et l’immensité des pouvoirs d’influence des appareils sécuritaires et des bio-industries (laboratoires de bio-défense gouvernementaux et transnationales pharmaceutiques incluses) dans des situations exceptionnelles. Les opinions publiques sont ainsi conditionnées à considérer les urgences sanitaires majeures (dont les diverses grippes « spéciales » et… « hybrides » [in fine, fabriquées par des laboratoire de bio-défense du G…]) comme des menaces de la «  Sécurité nationale » qui seraient liées, par capillarité, aux « menaces…    terroristes ». De plus, grâce à ces terreurs multiples et sur-amplifiées par les grands médias de masse, le sens commun - ou le citoyen lambda - arrive beaucoup plus facilement à accepter une récente version pénale de l’Etat – qui est purement coercitive et qui permet de généraliser le contrôle social et politique de l’ensemble de la société.  

 Cette nouvelle vision pénale s’articule autour à la fois de l’augmentation drastique des réponses judiciaires pour les délits mineurs et surtout pour de simples infractions, de l’aggravation des peines pour les délits standards, du nouveau traitement non spécifique de la délinquance des adolescents et des… enfants, du ciblage pénal et carcéral des populations à risque et des populations pauvres, des couvres-feux communaux, etc. Il est - en effet - constatable aujourd’hui – pour tout un chacun - que les « élites d'en-haut » bénéficient actuellement d'une impunité sans limite pour leurs crimes financiers, économiques, fiscaux, écologiques ou encore sociaux, alors que - a contrario - les « gueux d'en-bas » sont soumis à des contrôles incessants et à une répression disproportionnée par rapports à leurs petites infractions quotidiennes…  

Nous sommes face à de nouvelles expérimentations de « dispositifs-test de contrôles sociaux de masse au niveau trans-national » - conduits par des « bio-terroristes d’Etat » en blouse blanche et par certaines franges « duales » des industries médicales, pharmaceutiques, pétrochimiques et bio-militaires travaillant - de manière totalement confidentielle mais légalement - sous les auspices du « Très Secret-Défense » et du « Top Secret ». D’ailleurs, pour les USA, le centre névralgique de la « recherche en bio-défense » correspond au « United States Army Medical Research Institute of Infectious Diseases » (USAMRIID) basé à Fort Detrick au Maryland. Pour ce sulfureux centre de recherches d’Etat, il s’agit surtout d’assurer la faisabilité des futurs « projets de réductions démographiques mondiales drastiques » (« programmes démographiques » de réduction de la population mondiale à un niveau… bas [afin de neutraliser - potentiellement – 4 à 5 milliards de gueux environ…]) dans le cadre de « l'amélioration des modes de pouvoir et - surtout - de la pérennisation de la qualité de vie des élites » du G8 pour l’échéance-buttoir de 2020. Le détournement des capacités de recherches géostratégiques des industries militaro-pharmaceutiques, des laboratoires militaires de lutte contre le cancer, des laboratoires militaires de bio-défense et des laboratoires « duales » de recherche génétique vise ainsi à terme à introduire un « agent pathogène humain de niveau 5 » fabriqué en laboratoire au alentour de 2015 ou de 2016.

Au-delà des intérêts intra-politiques et géopolitiques évidents, cette future pandémie mondiale (qui sera due à un agent hybride de contamination de masse) pourrait entraîner un intéressant arrêt des voyages transnationaux et surtout une opportune interdiction au long cours des échanges commerciaux internationaux – réarmant ainsi un idéal « protectionnisme maximum » en période d’effondrement économique structurel de l’hémisphère Nord. De plus, parallèlement, en cas de pandémie planétaire [d’apparat], les gouvernements NC du Mexique, des États-Unis et du Canada s’accorderont aussi pour éliminer [enfin !] les frontières de ces trois pays afin d’améliorer la cohésion et l’efficacité des forces… sanitaires (in fine des forces de l’Ordre). [Programmes préparatoires du « Plan nord-américain de 2007 » issus du « Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité » ou PSP].

Car, le « bio-terrorisme d'Etat » correspond aussi potentiellement - dans certaines conditions géopolitiques - à une « guerre démographique mondiale officieuse » menée généralement dans le plus grand secret par un grand Etat équipé de coûteux et hyper-complexes laboratoires de bio-technologie militaire à pression négative et enterrés profondément (pour les virus, les neuro-toxines et les agents mutagènes « spéciaux » de niveau 5). A noter aussi que dans le protocole de confinement des agents biologiques, le Biosafety Level de niveau 5 (pour le BDSL [Biodefense Safety Level], le niveau de sécurité ultime étant le 5 pour les labo militaires de type P5 [la valeur « P » pour à la fois le gradient pathogène et la profondeur… d’insécurité du labo]) est conçu normalement pour empêcher très efficacement les contaminations à la fois matricielles (inter-souches), verticales (extérieures) et transversales (inter-espèces) des bio-matériaux stratégiques des laboratoires de bio-défense  (dont pour des « virus de destruction totale » de niveau 4.5, 5 et plus).

 Outre - pour le moment - des holocaustes récurrents - et principalement nationaux - concentrés sur quelques dizaines de milliers de vaches (après les 20 années de recherches militaires furtives sur le « Prion » sur de pauvres vaches {folles…}, sur quelques dizaines de millions de volailles et aujourd’hui sur quelques dizaines de millions de pauvres, pauvres, pauvres cochons (…), aucunes troupes (que ce soient les troupes de l’Empire [id est de l’OTAN] ou d’une quelconque armée du G8) ne sont ni entraînées et surtout ni même équipées (et ne le seront jamais) pour opérer au sein d’environnements viraux complexes et hautement létaux (par ex. face à des « poly-virus ARN mutants de combat [offensifs] » de niveau 5…) couplés – accessoirement - à des vecteurs de dissémination simples et efficaces (par ex. comme pour l’air dans le cas du « virus… Ebola »).  Car, pour faire simple, le temps d’élaboration et de test pour un vaccin, voire pour cibler un traitement anti-viral efficace est toujours très long – id est de quelques années à quelques dizaines d’années [comme pour les HIV…] – face à des virus de combat génétiquement modifiés et programmés offensivement par l’armée contre différents segments physiologiques des combattants et des… populations (Virus d’extermination ou de destruction totale à tropismes sélectifs – ou agents pathogènes de classe 5 - ciblant sélectivement soit les globules blancs, les plaquettes, les neurones, les muscles, l’ADN, les cellules du foie, les cellules pancréatiques, certains neurotransmetteurs, etc. [les pathogènes de classe 5 étant les plus dangereux au monde]) 

A noter que les agents pathogènes de classe 5 désignent des agents pathogènes ayant des taux de mortalité extrêmement élevés – allant jusqu'à 99 % des personnes infectées -, pour lesquels il n'existe aucun moyen prophylactique et/ou thérapeutique immédiat connu et qui ont la capacité de se transmettre très facilement par l’air, par l’eau ou par des vecteurs très courants. De plus, les données de séquençage des virus à ARN sont actuellement à la traîne par rapport aux autres organismes par le fait que ces virus - plus ou moins hautement pathogènes - exigent des conditions de sécurité très élevées pour les complexes séquençages. Pour finir, il existe environ 400 espèces de virus qui possèdent un génome court à ARN dont seulement 40% ont vu leur génome séquencé. A noter pour finir, que la plupart des virus pathogènes émergents actuels (virus de l’hépatite C, virus de la dengue/West-Nile, virus Ebola, virus Nipah et Hendrah, coronavirus du SRAS [SARS-CoV], etc.) sont des virus à… ARN.   

Tout récemment, l'annonce par l’UE, les USA et l’OMS d’une pandémie de grippe porcine a aussi pu servir efficacement à affaiblir les mouvements de protestation sociale et de mécontentement (Veille du 1er Mai, échéances inquiétantes pour les NC au sujet des élections européennes, etc.) qui se propageaient à travers l'Europe (et les USA). Les élites dirigeantes du G8 ont donc besoin séquentiellement de diversions déployées dans le temps pour justifier l’imposition d’États répressifs et de mesures draconiennes dans l’espoir de conserver l’ordre établi (in fine, ultra-conservateur et/ou élitiste). Pour les oligarques des exécutifs du G8, il y a donc de très bonnes raisons – pour faire oublier aux peuples de l’hémisphère Nord les vrais problèmes structuraux actuels intra-G8 et géopolitiques - de créer des diversions informationnelles et médiatiques à l’aide de « peurs de masse soudaines et d’épidémies de virus hybrides » (potentiellement très dangereux).

Ce sont donc de véritables diversions à la fois intra-politiques et géopolitiques que nous ont concoctées doctement et minutieusement les plus hautes sphères des exécutifs de l’hémisphère Nord. Ces récentes épidémies émergentes en cascade complètent et renforcent aussi opportunément les autres effets médiatiques pacificateurs sur les masses – comme pour la « guerre mondiale contre le terrorisme » - tout en œuvrant à l’assentiment de masses sur les futurs projets martiaux de bio-terrorisme d’Etat (qui seront alors peut-être spectacularisés potentiellement en « bio-terrorismes anti-étatiques d’apparat » avec l’appui des Services Secrets du G8). Ces programmes très sophistiqués « top secret » de propagande mondiale à géométrie variable répondent à trois objectifs essentiels pour les exécutifs du G8 qui les ont mis en œuvre : 

  • La recherche de très hauts et très rapides profits boursiers pour les élites militaro-exécutives et militaro-pharmaceutiques qui se chevauchent collusivement à la fois dans la plupart des « Conseils d’Administration et des directoires » des firmes transnationales et dans la plupart des exécutifs d’Etat du G8 (les paniques mondiales apportant ainsi d’énormes profits dégagés via l’octroi de stocks géants de  médicaments ou encore de centaines de millions de doses de vaccins contre des virus… étonnants [in fine, fabriqués par les « filiales duales » off shore appartenant à ces mêmes laboratoires bio-pharmaceutiques]),
  • La préparation culturelle et pédagogique des masses à une réduction massive et faussement accidentelle de la population mondiale, 
  • Et la soumission politique intégrale des masses civiques du G8 par les puissants mécanismes mondialisés des « peurs sécuritaires » et des « terreurs médiatiques ».

 Plus avant, en cas de crises intra-politiques majeures, voire d’effondrements économico-financiers du G8 à l’horizon 2015 ou 2016, il pourrait s’agir opportunément de mettre en place un « faux état d’urgence sanitaire » avec - à la clé - un « état de siège permanent » où seraient déployées simultanément de nombreuses mesures d’urgences, des mesures obligatoires de vaccinations de masse (peut-être… contaminées), des dispositifs très ciblés de quarantaine sanitaire - restreignant quasi-totalement les libertés publiques avec utilisation de camps d’internement – ou encore des interventions massives des forces armées à l’intérieur de tout le G8 (plans qui prévoient que les armées mettent en quarantaine [politique !] d’immenses sections géographiques [politiquement sensibles…] à l’intérieur de ces mêmes Etats).  En 2005, l’administration Bush a publié simultanément à la fois l’Ordre Exécutif 13375, un amendement à l’Ordre Exécutif 13295 (datant initialement du 4 avril 2003) et la National Strategy For Pandemic Influenza. Ces documents encadrent préventivement - et surtout de manière prospective - la coordination étroite entre les différentes agences fédérales en cas de pandémie dont l’emmagasinage et la distribution de vaccins, le déploiement des traitements antiviraux, les « quarantaines » imposées par le gouvernement US dans des « camps de concentration… sanitaires », des limitations drastiques sur les rassemblements politiques ou civiques, etc. A la louche, avec une telle définition, tous les citoyens ou « groupe de citoyens » suspects d’être infectés, pourront être arrêtés sans procès, mis en isolation [indéfinie] et détenus contre leur gré selon les décisions et les indications fluctuantes et erratiques des autorités - laissées à leur propre… discrétion - grâce à des états d’urgence sanitaires nationaux (voire à des états d’urgence écologiques au niveau transnational…). [Pouvoirs discrétionnaires – ici - qui seraient, non pas du fait du Prince, mais quasiment du fait de… l’Empereur]. 

Pour finir, outre qu’il est quand même très difficile de ne pas remarquer que ces « virus mutants potentiellement de destruction totale » - ou à terme potentiellement dévastateur à l’échelle mondiale - apparaissent toujours dans des régions du globe où opèrent systématiquement - aux mêmes périodes de leurs apparitions – certaines cellules de recherche, d’implantation et de test de vaccination (qui dépendent verticalement des exécutifs du G…), certains milieux militaires très spéciaux, certaines unités médicales de recherches spéciales (qui dépendent verticalement de l’OM…) ou encore certains techniciens travaillant pour certaines nécro-entreprises transnationales de la biotechnologie…  De facto, ces merveilleuses épidémies (pré-pandémies) font effectivement avancer les lourds programmes para-militaires, militaires et sécuritaires du « futur ex-Nouvel Ordre Mondial du G8 » (aujourd’hui en cours d’avortement) beaucoup plus vite que tous les autres problèmes de santé publique et tous les autres problèmes de terrorismes internationaux (« Oussama » et « Al-Ciada » inclus…).

Ces phénomènes intentionnels de pandémies latentes, d’épidémies fragmentaires et d’endémies localisées représentent donc de puissants mécanismes de contrôle politique parfaitement graduables (et à la demande). Ces phénomènes permettent de produire en parallèle d’immenses et très rapides revenus boursiers - au service de certains intérêts sécuritaires nationaux, de certaines organisations transnationales, de certaines institutions exécutives et de certaines industries militaro-pharmaceutiques qui commencent à en bénéficier progressivement depuis quelques années et qui devraient encore en bénéficier dans l’avenir - directement et massivement (dont de plus en plus grâce aux très récents et aux très curieux processus de mutations virales hybrides et « ad hoc » qui ont lieu aujourd’hui à l’échelle… mondiale).

Par ailleurs, dans quelques années, les dirigeants du G8 pourraient demander à la population de faire confiance aux grandes compagnies militaro-pharmaceutiques [d’Etat] afin de se plier à des campagnes mondiales de vaccinations de masse - dans un but de sécurité sanitaire et…  nationale. Il faut se rappeler ici qu’en 1976 une alerte à la grippe porcine (H1N1) dans le New Jersey (accessoirement où se trouve la base militaire de guerre bactériologique de Fort Dix) entraîna une campagne de vaccination forcée de plus de 41 millions d’Américains. Pour les élites exécutives du G8 qui bénéficient copieusement de la prolifération des peurs sanitaires mondialisées et des grandes alertes virales (d’Etat), celles-ci sont leur monnaie de pérennité intra-politique et électorale, leurs produits géo-publicitaires d’agrément pour leurs ventes sécuritaires et de défense ainsi que leurs outils de marketing martial - servant à appuyer leurs nouvelles politiques néo-coloniales de débarquements tous azimuts. Les TV de masse et les grands journaux [pro-étatiques] se sont aperçus aussi que les scénarios-catastrophes d’attaques terroristes et d’alertes pandémiques créaient réellement une super-audience, tandis qu’une noria d’agents d’influence et d’« Experts [d’Etat] es Terreurs » fournissent en ad hoc des gages de légitimité et de scientificité aux visions cataclysmiques qu’ils doivent absolument injecter dans l’esprit des gueux […] nord-hémisphériques.  Grâce à une « grande peur totale, matricielle et fermement enracinée » et à une « angoisse de masse maximum et constamment entretenue » par les médias d’Etat, les exécutifs actuels du Nord ont réussi à vendre pendant plus d’une dizaine d’années tout d’abord leur « Guerre mondiale contre le Terrorisme » puis tout récemment leurs « mesures sanitaires anti-virales exceptionnelles et mondialisées ».

 Ces moyens leurs permettent accessoirement de solidifier la coopération des masses, en faisant appel à un de leurs besoins humains les plus basiques – qui est la… « Sécurité ». Avec une régularité presque prévisible et un enracinement dans l'inconscient collectif de plus en plus profond, les peurs sécuritaires et sanitaires de masse sont utilisées pour mieux rationaliser à la fois des pouvoirs dictatoriaux sans précédents (pour les actuels exécutifs du G8), pour justifier la fin « légitime » de toute vie privée dans tout l’hémisphère Nord et surtout pour neutraliser les droits humains les plus fondamentaux – longtemps encadrés par les diverses et ennuyeuses Constitutions.  Quand on analyse le JT de 20h, la plupart des émissions TV en prime time ou quand on écoute les Radios d’Etat dans sa voiture quotidiennement, on découvre que l’on vit dans un paysage de tension curieusement toujours plus « crisogène » - caractérisé par des tendances très morbides et de plus en plus chronicisées que l’on peut observer dans l’ensemble des sociétés de l’hémisphère Nord. Ce joli paysage culturel et médiatique contemporain – digne d’une ambiance vichyste, voire maurrasienne - est ainsi marqué par une très nette montée en puissance des problématiques mondiales de risques, d’alertes et de menaces de tous ordres et tous azimuts :  

  • Menaces sanitaires mondiales du type « grippes aviaires, porcines, etc. »,
  • Menaces alimentaires mondiales avec notamment le long épisode [militaire] de la « vache folle », 
  • Menaces environnementales et écologiques majeures,
  • Menaces industrielles majeures avec les explosions de Tchernobyl ou encore de l’usine AZF à Toulouse, 
  • Menaces économiques mondiales,
  • Menaces climatiques mondiales,
  • Menaces sismiques mondiales avec notamment la catastrophe du Tsunami,
  • Menaces informatiques mondiales, 
  • Menaces financières mondiales avec l’effondrement financier de 2008, 
  • Menaces terroristes mondiales (intérieurs comme extérieurs) avec les attentats du « 11-septembre 2001 »,
  • Etc.

 Les mots « risques », « menaces », « alertes », « catastrophes », « pandémies », etc. s’infiltrent partout au niveau culturel dans le sens négatif d’inéluctabilité, de dangerosité, de massivité… D’autres tendances marquent encore plus fortement l’ambiance culturelle déjà délétère des sociétés néo-libérales et contribuent à leur donner cette sorte d’« ignition criso-pathologique généralisée ». À l’intérieur de ce paysage informationnel cataclysmique et de cette atmosphère civique des plus morbide, marquée par les prescriptions d’Etat (au sens médical) à la fois d’un besoin de « Sécurité de masse » (d’Etat), d’un besoin de « précaution » [d’Etat] et d’un besoin de « prévention de masse » (toujours d’Etat…), l’opinion civique s’installe toujours plus dans une dangereuse « crisopathie chronique », constamment prête à s’alarmer, à se sur-sécuriser (via l’Etat) ou à demander toujours plus de précaution (toujours grâce à… l‘Etat).  

En fait, les « risques-prétextes » sont de puissants moyens de contrôles panoptiques et cognitifs des populations parce qu’ils agissent sur l’imaginaire et sur l’instinct tout en permettant de créer de dangereux et hautement déprimogènes « risques-chimères » dans l’esprit des masses. L’angoisse, qui est l’aboutissement physiologique à la fois de la peur et de processus d’anxiété chroniques et non régulés, en est le prolongement aliénant et volontairement déstructurant que les Etats veulent instiller chroniquement dans la cognition des masses. L’angoisse surgissant alors d’une accumulation d’inquiétudes au long cours, celle-ci peut ensuite être sciemment entretenue d’une manière routinière par de sulfureux et récurrents délires médiatiques d’Etat.

C’est sur cet imaginaire sulfureux que se construisent aujourd’hui les communications politiques des grandes entreprises transnationales comme des grands Etats fédéraux – de plus en plus en crise d’autoritarisme. Toute alerte médiatique de masse – nationale ou mondiale - voit se réveiller les centaines de millions de moutons patriotes et consuméristes du G8 en citoyens-androïdes revenchards, vindicatifs et jusqu’aux-boutistes – prêts à partir au front, à s’encarter au parti le plus sécuritaire ou encore à s’engager dans des milices auto-proclamées de quartier (qui déraperont ensuite en quelques mois vers des « escadrons pro-gouvernementaux… armés » ou en « services d’action civile » [« Escadrons de la Mort d’Etat »]).  Les crises, jour après jour, en rangs serrés, nous conduisent ainsi vers les « chemins bottés de la perfection… étatique et fédérale ».

De facto, l’ingrédient-clé du ralliement réussi des masses aux nouvelles guerres coloniales, à l'acquisition pérenne par les exécutifs néo-conservateurs des données sur l’ensemble de l’identité et de la vie privée de leurs citoyens ou encore aux préparatifs collectifs inconscients [mais – objectivement - très sereins] de la troisième guerre mondiale, c'est l'exploitation médiatique des grandes peurs de masse via la manipulation des perceptions anxiogènes, déprimogènes, paranogènes et schizogènes des citoyens occidentaux, voire des « indigènes » à l’échelon colonial (mondial). La peur est donc un outil sûr et fondamental pour maintenir ces mécanismes parce qu’elle est paralysante et rend les sociétés contemporaines ultra-conservatrices. Ce n’est pas un sentiment libérateur, au contraire, elle fait en sorte que les personnes se ferment, se méfient les unes des autres. Comme pour les systèmes dogmatiques sans fondements empiriques - tels que le pseudo-marxisme musclé de type « Allemagne de l’Est » (RDA) et les divers fascismes historiques les plus récents, le but principal des néo-conservateurs du G8 est de créer une « cohésion sociale avancée » sous leur propre autorité oligarchique grâce à l’idéologie néo-libérale. Au-delà des traditionnelles tensions quotidiennes dues à l’hyper-inflation et à la spéculation des entreprises transnationales sur les produits de première nécessité, dues à une alimentation de masse déséquilibrée, dues à l’endettement de masse ou encore dues aux maladies psychiatriques de masse (entraînant accessoirement une sur-consommation de psychotropes et d’anxiolytiques), un autre des buts prioritaires des NC est de créer parallèlement une « société cauchemardesque idéale » dans laquelle tous les gueux-citoyens finiront par s’espionner entre eux, par se moucharder et - au final – par se haïr collectivement et copieusement (retour récent de l’ « idéologie d’Etat de la délation » comme « acte de vigilance antiterroriste » [in fine, comme « acte de vigilance… contre-révolutionnaire »]).  

 Sous les influences des hyper-médias étatiques et péri-étatiques, des terreurs informationnelles massives, répétées et délirantes (terreurs médiatiques sur le terrorisme intérieur et/ou transnational, sur la guerre, sur les pandémies de masse, etc.), le système de symbolisation et de conscientisation du Système nerveux central (SNC) des citoyens se met alors - de manière différentielle - en modes « déni », « forclusion » et « cryptage » (activation non régulée, non conscientisée et non contextualisée des mécanismes de défense du processus primaire).  La personnalité des « moutons patriotiques » se trouve alors structurellement et fonctionnellement fragilisée car les informations médiatiques d’Etat entrantes – qui sont généralement non traitables, invérifiables et hautement saturantes pour le Système nerveux central de conscientisation et de la vie de relation - viennent alors se décharger physiologiquement - de manière réactionnelle et automatique – à la fois :  

  • dans le système nerveux autonome (SNA) - qui sera très vite saturé (problèmes psychosomatiques chroniques et/ou en rafales pour les masses) -,
  • dans les régulateurs neurologiques de la cognition (perte de la réalité, fausse conscience de masse, bouffées délirantes de masse de type culturel, sub-délires politiques ou idéologiques de masse, etc.),
  • et - pour finir – dans des comportements sociaux réactionnels et impulsifs sous formes de passages à l’acte plus ou moins violents (canalisables martialement par nos démocratures disciplinaires), d’acting-out plus ou moins larvés (canalisables judiciairement et carcéralement par nos démocratures disciplinaires) ou encore - très souvent - sous formes d’inhibition de l’action syndicale, insurrectionnelle et contre-étatique (canalisables partitocratiquement par nos démocratures disciplinaires)… 

 Car, le SNC œuvre normalement à la conscientisation identitaire, symbolique et émotionnelle, à l’analyse consciente et discriminante des informations entrantes et sortantes (respectivement rétroaction du moi de surface vers le Self et pro-action du Self vers l’ego et/ou le moi de surface), à la hiérarchisation des informations médiatiques, à la critique et au filtrage sélectif des informations entrantes, à la protection de la personnalité face à des informations culturelles et/ou idéologiques viciées et/ou biaisées [propagandes populistes ou néo-populistes, désinformation étatique, etc.], etc.  La surcharge de données culturelles, idéologiques et médiatiques (données chaotiques non conscientisées, non conscientisables, non-filtrées, etc. par le SNC et le SNA - injectées sous formes de chocs dans l’esprit des masses) va alors ainsi opportunément se décharger en urgence (ou de manière pulsionnelle) selon trois modes erratiques et fortement symptomatogènes (ou pathogènes) – bien connus sur le plan scientifique telles que : 

  • Des Somatoses de masse versus des troubles psychosomatiques chroniques et en rafales : Coûteux pour la « Sécu » mais rentables pour la soumission politique des masses par pathologisation psychosomatique collective, les moutons patriotiques se mettent ainsi à somatiser comme vache-qui-pisse. La réponse est alors instrumentalisée par la belle et grande institution (elle-même patriarcale) de la médecine (qui - au passage - est tout particulièrement oligarchiste et déshumanisée). Les « moutons somatiques » auront droit alors - à hautes doses et de manière chronique (voire souvent définitive) - à de puissants psychotropes de masse (les « petites pilules étatiques du Bonheur et du Confort des masses » - livrées gratuitement), à des traitements chirurgicaux lourds (intégralement remboursés par la « Sécurité [sociale] nationale » pour le coup !) ou encore à de puissants traitements chimiothérapiques ciblés sur l’organe (en l’occurrence, la « cervelle » des moutons-citoyens). Bien évidemment pour la non-compréhension de ces pauvres et crédules patients-citoyens, l’honorable institution sus-mentionnée saura taire - de manière heuristique et humaniste - les origines exogènes, multi-institutionnelles et médiatiques de ces troubles psychosomatiques de masse – pourtant si fréquents dans notre « Nouveau Meilleur des Mondes » contemporain…

 

  • Des Psychoses de masse versus les atteintes des fonctions cognitives de régulation et des fonctions de traitement intellectuelles, symboliques et communicationnelles qui traitent normalement les « informations étatiques ou fédérales entrantes ». La réponse désirée et obtenue par l’ « Etat neurologue » est l’apathie réactionnelle et inconsciente des masses, l’adhésion à la nécrophilie ambiante d’Etat (adhésion viscérale inconsciente et tropismes magnétiques réactionnels à la culture d’Etat des guerres coloniales, de la mort, des massacres néo-coloniaux et tropicaux de masse, des meurtres télévisuels en boucle, des enquêtes criminelles télévisuelles en boucle, etc.), l’assentiment réactionnel et inconscient des masses, le repli domestique des masses sur leurs faux-Selfs addictifs et sur leurs non-Selfs psychotiques [et - de plus en plus - sur leurs anti-Selfs schizogéniques et suicidaires], l’adhésion comportementale aux systèmes sociétaux despotiques ou tyranniques ou encore l’identification quasi-animique aux grands chefs étatiques du… G8. Ici, les régimes dictatoriaux peuvent commencer à fleurir de manière heuristique - grâce à l’apathie des masses et à l’adhésion magique (délirante et sub-délirante) aux exécutifs d’Etat du G8 (aux chefs de « parti unique », aux « parlements faussement unifiés et/ou à majorité forcée » du G8, etc.),

 

  • Des Socioses de masse versus la « normalisation des masses » : Considérées comme… saines, elles entraînent des psychoses terroristes de masse et une « puissante appétence inconsciente aux illusions médiatiques aberrantes » ventilées et offertes quotidiennement aux citoyens par les grands médias d’Etat. Sur le plan purement comportemental, dans le cadre du quasi-continu lavage de cerveau médiatique des citoyens via les questions en boucle sur le terrorisme, via la question en boucle des menaces migratoires ou encore via la question en boucle des menaces virales mondialisées, les citoyens - alors dépersonnalisés, pseudo-personnalisés ou entièrement reconstruits sur le plan cognitif - présentent depuis peu une soumission forcée et sereine – mais inconsciente - de bon aloi (« empoisonnement grégaire des masses »). La nature à la fois multiforme et structurale de ces nouvelles « contraintes cognitives d’Etat » sur l’esprit des masses est telle que les centaines de millions de citoyens du G8 ont aujourd’hui l'impression d'agir de leur propre initiative – en se croyant libres mentalement et socialement. Au-delà des anciennes formes de servitude objectives qui sont aujourd’hui largement acquises dans les « démocratures autoritaires » de l’hémisphère Nord, ces récentes servitudes cognitives – beaucoup plus subjectives - sont aujourd’hui bien plus insidieuses et furtives car elles ne sont ni identifiables par les citoyens eux-mêmes et ni identifiables aux yeux d'autrui.

 

Sur le plan socio-éthique, se produit aussi massivement dans les citoyens une réification des anciennes valeurs morales traditionnelles (liberté, égalité, empathie, fraternité, oblativité, compassion, etc.) vers un nouveau système de valeurs accès sur la primauté de la force, de la froideur, de la suffisance, du racisme, de l’anomie (« esprit d’assiégés » instillés par les exécutifs du G8 dans l’esprit de leur population [notion étatique d’« esprit de Défense »]), de l’inhumanité, etc.   Les « masses civiques » - alors désorientées, aigries et dévorées par une anxiété chronique grâce aux contextes hautement crisogènes induits intentionnellement par les Etats et leurs restructurations néo-libérales – deviennent ainsi progressivement plus amorphes, plus homogènes (en se déstructurant identitairement au passage à un niveau infra-humain) puis - pour finir - plus soumises. 

Accessoirement et parallèlement, il s’agit aussi ici de comprendre les mécanismes  d’endoctrinement politique et géopolitique des masses : Outre les classiques mécanismes de décharge pro-actifs sous les modes vus précédemment (somatoses, psychoses et socioses), la pénétration rétroactive subtile des données pseudo-culturelles, idéologiques et étatiques dans la cognition des masses obéit aussi à d’autres mécanismes très précis : on a ainsi constaté qu'en augmentant délibérément la puissance et la fréquence des chocs médiatiques sur des thèmes anxiogènes,  déprimogènes, voire schizogènes, on améliorait très notablement et efficacement la vulnérabilité et la perméabilité des citoyens aux suggestions idéologiques, populistes, néo-populistes et électorales. Si les émotions noirs et les chocs médiatiques sont maintenus - à la fois dans un  paroxysme maximum et pendant assez longtemps - le cerveau des citoyens se met alors en grève (ou en décompensation) autant au niveau des mécanismes sains de régulation du processus secondaire (mécanismes de coping, mécanismes de dégagement, mécanismes de fuite, mécanismes de résilience, mécanismes de symbolisation, etc.) qu’au niveau des mécanismes de défense les plus standards du processus primaire (arrêt du déni « protecteur » ponctuel, arrêt des mécanismes de barrière identitaire et de protection mentale, etc.).  

 A ce moment-là, certains mécanismes de défense d’urgence, extrêmes et atypiques, prennent le relais : identification à ou aux agresseurs institutionnels (que sont les médias d’Etat et les institutions d’Etat), routinisation des mécanismes d’identification introjective massive (perméabilité idéologique), soumission à l’autorité étatique des citoyens à un niveau matriciel et structural, etc. C’est alors que l’Etat - et ses institutions les plus dogmatiques et/ou les plus coercitives sur le plan idéologique - ont le champ totalement ouvert et totalitairement libre pour implanter à la fois de nouvelles données électorales et idéologiques et – surtout - de nouveaux comportements civiques plus adéquats.   

N'ayant pas pu encore réussi à imposer législativement (notamment par décrets présidentiels et/ou ministériels) l'uniformité génétique des nourrissons avant la naissance ou encore la normalité comportementale des enfants dès la maternelle, les dirigeants néo-… conservateurs actuels du G8 ont quand même déjà réussi à imposer une uniformité sociale, intellectuelle et émotionnelle à l’ensemble de leur citoyens adultes et à leurs pré-citoyens adolescents (cette dernière procédure étant actuellement en cours pour les collèges et les lycées depuis 2009). En fait, pour être plus précis, les centaines de millions de citoyens anormalement normaux du G8 vivent aujourd’hui apparemment sans histoires dans des sociétés de plus en plus déshumanisées et autoritaires dans lesquelles ils ne devraient absolument pas s'accommoder s'ils étaient pleinement et authentiquement humains, affectivement viables et…  structurellement sains sur le plan mental.  Ils sont normaux uniquement au sens de leur normalité comportementale et catégorielle…

Si l’on ne se réfère pas à des repères identitaires ou humanistes de santé mentale (dimensions émotionnelles), éthiques (dimensions de paix et de la… guerre), corporelles (dimensions de la conscience et de la sensibilité corporelle générale) ou encore cognitives (dimension de la qualité de symbolisation, dimension de la qualité de communication émotionnelle fine, etc.), on peut ainsi signaler, sans aucune restriction, que la perfection étatique de leur grande adaptation civique correspond à la mesure de leur déséquilibre mental par rapport au contexte très spécifique des sociétés néo-libérales - qui sont profondément anormales, pathogènes, inégalitaires, colonialistes et guerrières. Plus avant, les citoyens néo-libéraux sont déjà tous et à leur insu - dans une très large mesure - dépersonnalisés et émotionnellement déstructurés. D’ailleurs, cette conformité étatiquement correcte - et aujourd’hui réellement massifiée - permet de faire involuer les sociétés néo-libérales de l’hémisphère Nord vers des collectivités furtivement enrégimentées dans le cadre d’une uniformité sociale et culturelle avancée et… opérationnelle [pour… l’Etat] (sans inclure – bien évidemment - les 10 % de « méta-citoyens » qui forment l’ « hyper-classe gouvernante » de la « droite exécutive dure » ).  

Tout au long de l’histoire sulfureuse de l’humanité et de l’étatisme, les sentiments de peur et d’insécurité ont été d’une grande utilité au niveau intra-politique comme géopolitique. Le nazisme, l’Inquisition au Moyen-Age ou le MacCarthysme aux Etats-Unis dans les années 50 (avec la persécution des communistes US) en sont des exemples trans-historiques clairs. Le choix d’un ennemi crée la propagation d’une peur de masse, qui produit ensuite des résultats concrets tels que la criminalisation des luttes sociales, la création de boucs-émissaires et de nids à projection pour les masses, l’obsession des masses pour la sécurité publique, etc.  Les peurs médiatiques de masse et les fausses terreurs médiatiques d’Etat - maintenues et diffusées en boucle par les grands médias d’Etat (Radio d’Etat, TV d’Etat, journaux d’Etat, etc.) - permettent d’écarter de l’information générale les contestations et les protestations des travailleurs et des salariés du G8 tout en les démonisant copieusement en tant qu’ « entités populaires d’opposition » inhérentes du jeu démocratique – pourtant légitime d’un point de vue conjoncturel et légal sur le plan constitutionnel. Les peurs télévisuelles et radiophoniques de masse font que la société érige davantage de prisons, de barbelés, de centres de rétention et de concentration, davantage de barrières entre classes sociales - renforçant de plus en plus ainsi la distance entre la pauvreté de masse et la toute petite élite de nantis qui accumule toujours plus de richesses d’une manière de plus en plus bruyante et de moins en moins souterraine.  

 Depuis plusieurs siècles, la peur – quelque que soit son vecteur de diffusion - est finalement l’instrument fondamental des régimes autoritaires, des dictatures et des élites pour conserver la hiérarchie pyramidale de sociétés de plus en plus pseudo-égalitaires et de moins en moins démocratiques. En clair, le gros des citoyens européens et états-uniens (l’immense prairie patriotique des gueux face aux génies étatiques et fédéraux des alpages élitistes…) s'est soumis obséquieusement à la subjugation de pouvoirs exécutifs devenus aujourd’hui schizophrènes - couplés à des administrations ouvertement despotiques dont les contrôles musclés et de plus en plus coercitifs sont en train de s'étendre - à chaque rumeur passagère – à de faux périls terroristes imminents et à de fausses menaces virales (amplifiées et quelquefois induites intentionnellement par les Etats eux-mêmes et par leurs propres services secrets). Au passage, Adolphe, Bénito, Francisco ou encore ce bon Maréchal avaient déjà bien compris dans le passé (pas si lointain) qu'une populace frappée par des peurs médiatiques ou culturelles intenses et constamment réitérées se dirigeait beaucoup plus facilement, voire... totalement.    

Les problèmes les plus amplifiés par les systèmes politico-médiatiques d’Etat du G8 et de l’hémisphère Nord sont ainsi actuellement les suivants :  

  • Les « virus mondialisés » (grippes aviaires, grippes porcines, SRAS et autres épizooties) [accessoirement induites et testées par et pour les « recherches d’Etat en Bio-défense »],
  • Les terrorismes transnationaux et… intérieurs (avec l’occultation totale des « essentiels terrorismes intra- et transnationaux d’Etat »), 
  • L’insécurité routière, 
  • Le réchauffement climatique accéléré,
  • La montée soi-disant exponentielle « intra-G8 » de la délinquance et des crimes (entraînant au passage à la fois la militarisation de la culture en prime time et une noria de « dispositifs populistes » au plan pénal),
  • Les sectes (évitant au passage la problématique des « grandes sectes d’Etat »),
  • Le trafic de drogue (évitant au passage les principales « drogues d‘Etat » - fiscalement et politiquement très rentables - que sont l’alcool et les psychotropes),
  • Le dopage sportif,
  • La lutte contre le tabagisme (entraînant au passage la criminalisation des… fumeurs),
  • Etc.

 

En fait, le but de cette schizophrénie organisée des masses est de faire oublier les dégâts sociaux gigantesques et « glauquissimes » du néo-libéralisme sur les masses. Mais surtout, cette schizophrénie organisée contre les masses permet d’empêcher les citoyens de procéder à l’identification stigmatisante des hauts responsables des différents exécutifs d’Etat de l’hémisphère Nord - grâce notamment à des boucs-émissaires soigneusement choisis et à des dispositifs médiatiques-écrans. Faire appel à « l'émotionnel noir » et aux émotions les plus cryptées de l’historicité de chaque citoyen est donc une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle et le sens critique des citoyens (clivage en mauvais objet en psychiatrie/psychanalyse).  

L'utilisation du registre émotionnel négatif permet aussi d'ouvrir également les portes d'accès à l'inconscient pour y implanter et y injecter des idées obscures, des désirs noirs, des peurs non fondées, des pulsions nécrophiles et des comportements réactionnels opportuns (notamment ortho-électoraux, pré-martiaux, pro-coloiaux, etc.). Plus encore, au lieu de se révolter contre le système étatique et économique, le citoyen s'auto-dévalue puis se culpabilise - ce qui engendre un état dépressif plus ou moins larvé dont les effets seront autant l'inhibition des fonctions critiques et contestataires que des phénomènes d’adhésion et de soumission avancée aux autorités étatiques et fédérales.  Un autre but des systèmes politico-médiatiques d’Etat du G8 est aussi d'utiliser politiquement ces thèmes médiatiques écrans comme trompe-l'œil idéologique afin de masquer le démantèlement des institutions sanitaires, universitaires, sociales et constitutionnelles des Etats actuellement faillitaires du G8 ainsi que les échecs caricaturaux et catastrophiques de l’actuel néolibéralisme (dont du récent effondrement financier de 2008). Complémentaire des nombreuses lois sécuritaires votées à une fréquence accélérée depuis 10 ans environ, l’expression en boucle des menaces médiatiques a ainsi une fonction de captation idéologique et de mise en confusion culturelle des opinions publiques et des citoyens – qui sont aujourd’hui de plus en plus déboussolés.  

 Ces « Cry Wolf syndromes médiatiques » [d’Etat] sont même nécessaires pour les Etats néo-libéraux – actuellement en échec sub-total - car il leur faut absolument détourner l'attention de l’électorat des chiffres dramatiques et exponentiels du chômage, du traitement pénal des questions sociales, de la criminalisation des migrants, de la criminalisation des pauvres et des exclus, de la pénalisation croissante des manifestations-jacqueries (contestation politique et syndicale contre l'Etat), du traitement pénal de masse des classes non laborieuses, économiquement non rentables et électoralement non… récupérables, de la précarisation voulue des salariés, de la dislocation progressive des systèmes de retraites et de l'assurance maladie, des délocalisations massives d'entreprises à l’étranger, de la paupérisation générale des classes moyennes, de l'augmentation gigantesque des expulsions locatives, du nombre croissant de « SDF » dans nos rues, etc.  La sur-médiatisation et la récurrence quasi-prévisible des états d’urgence planétaires et des états d’alerte mondiaux pour diverses menaces plus ou moins virtuelles et plus ou moins fabriquées par les Etats eux-mêmes (menaces terroristes, virales, climatiques, terroristes II, bactériologiques I, virales II, etc.) – pouvant devenir à terme permanentes - constituent en fait des issues fédéralement idéales vers d’imminentes dérives sécuritaires liberticides, vers l’installation d’Etats-casernes sur tout le G8 ou encore vers le déploiement de mesures juridiques exceptionnelles (état d’exception, lois d’exception permanentes, états d’urgence sanitaires, état d’urgence écologique, etc.). 

De plus, au-delà des préparatifs préventifs d’un « maintien de l’ordre total et panoptique » avant l’imminente dépression économique et politique (qui a déjà commencé à étriller tout le G8 depuis peu), les institutions d’Etat et les entreprises transnationales ont découvert que la fabrication et l’injection collective de peurs de masse (série de « Cry Wolf syndromes » gigantesques couplés à d’immenses « Syndromes de Damoclès » pour neutraliser politiquement et électoralement les masses) sont des méthodes de gouvernance réellement efficaces et potentiellement durables en termes de « pouvoirs totalitaires furtifs » et de « contrôles panoptiques des masses » (outre des profits industriels et boursiers sommitaux pour les multinationales de la pharmacie et de la bio-technologie [où siègent accessoirement de nombreux ministres et ex-ministres au niveau des CA et des directoires de ces mêmes entreprises transnationales]). Re-mobilisant ainsi la planète entière autour des objectifs sécuritaires, AT puis - tout récemment - anti-pandémiques, le partage du travail idéologique - (adhésion des masses planétaires aux Etats pharaoniques du G8…) entre lobbies industriels (Big Pharma, Big Bank, Big University, Big Governement, Big Food, Big Sécurity, Big Defense, etc.), administrations militaro-policières, exécutifs d’Etat et grands médias d’Etat - s’est donc rationalisé depuis peu afin de réorganiser nos sociétés à la fois autour d’un « contrôle systémique total », autour de l’assentiment ortho-électoral des citoyens et – surtout - autour du ré-usinage de la vieille fibre compassionnelle qui relie traditionnellement l’ensemble des citoyens du G8 depuis les années 30 à leurs « enveloppants » Etats sécuritaires (en train de devenir aujourd’hui - subrepticement - des « Etats post-totalitaires »).  

 En fait, ces nouveaux prosélytismes sécuritaires et anti-pandémiques de portée planétaire visent aussi à débarquer les anciens principes démocratiques et constitutionnels universels que les Etats néo-libéraux (G8, US, UE, etc.) ne pourront pas et ne voudront plus utiliser lors de leurs prochains effondrements politico-économiques – prévues à partir de 2015 ou 2016. Les problématiques mondiales actuelles – pouvant entraîner à moyen terme un effondrement de nombreux pays de l’hémisphère Nord, voire une troisième guerre mondiale (que cherchent par ailleurs certaines élites dirigeantes du G8 pour cacher leurs échecs gouvernementaux flagrants) - sont les suivants :  

  • La déconstruction minutieuse et subtile des Constitutions de l‘ensemble du G8,
  • Dérive des exécutifs néo-conservateurs du G8 vers des régimes militaro-sécuritaristes (de type néo-fasciste) qui menace la paix et la démocratie dans le monde (détenant au passage à eux seuls plus d'armes de destruction massive que tous les autres pays du monde réunis),
  • Les préparatifs secrets d’une troisième guerre mondiale (depuis plusieurs années,  réarmement massif des Etats-Unis, armement massif de la Chine, armement progressif de l’Inde, réarmement progressif de l’Ex-URSS, etc.),
  • Instauration de régimes militaro-policiers sur tout le G8 (contrôles incessants, surveillance électronique généralisée, biométrie généralisée, criminalisation des infractions, etc.), 
  • Pollution généralisée,
  • Epuisement des réserves de pétrole,
  • Absence de volonté politique pour le développement d'une civilisation de l’hydrogène – considérée comme peu rentable fiscalement pour l’Etat et peu structurante industriellement pour ses vieilles industries nucléaires stratégiques de défense (car la simple hydrolyse et/ou électrolyse de l’eau – donnant notamment de l’hydrogène - ne permettrait plus à l’Etat de se sur-enrichir fiscalement comme pour le pétrole [avec 75 % de taxes] et - surtout - de pérenniser ses lourds complexes de l’Uranium civil et du Plutonium militaire [tous deux énergétiquement aberrants et écologiquement criminels depuis le milieu des années 40 où l’option militaire aurait dû rester la seule déployée]),
  • Recul total et normalisé des droits de l'homme et des droits constitutionnels dans tout le G8 (gommage progressif et « détricotage » minutieux des démocraties et des… Constitutions nationales), 
  • Adoption de lois d'exception (via les prétextes des « luttes AT », anti-migratoires, etc.),
  • Dévoiement et népotisme des pouvoirs exécutifs du G8 (réseaux d'influence et lobbying des multinationales, collusion totale et directe entre pouvoir politique, pouvoir industriel et pouvoir financier, transfert des pouvoirs d’Etat vers des organisations non-élus  et « duales », systématisation - pour les élites gouvernementales – de la méthode des « comptes off shore » dans les 70 paradis fiscaux de la planète - qui sont tous supra-légalement protégés par le G8, etc.), 
  • Altération structurelle des choix électoraux des citoyens via l’utilisation par les aspirants dictateurs de récents dispositifs néo-populistes sur le plan électoral ou encore via l’instrumentalisation actuelle de la plupart des grands médias d’Etat contre les citoyens (supervision étatique renforcée des médias, contrôle des médias du G8 par quelques multinationales pro- ou péri-étatiques, etc.),
  • Prises de contrôle des domaines stratégiques et vitaux de la plupart des Etats de la planète par seulement quelques multinationales et « méga-institutions d’Etat » schizophrènes (Méga-institutions d’Etat et/ou multinationales de l’alimentation, de l’énergie, du logement, des transports, de la communication, des médias, de la culture, de la recherche scientifique, de l’éducation, de la santé, de la banque, des retraites, de l’assurance-maladie, de la police, de la justice, de l’armée, etc.),
  • Déploiement des multinationales de l’Ecocide et du Biocide (déploiement mondialisé des OGM sans aucun recul scientifique, contrôle nord-hémisphérique total des brevets sur les espèces naturelles et la bio-diversité, destruction volontaire des cultures vivrières du tiers-monde [continuum de la colonisation oblige] via l’emploi notamment des merveilleuses semences TERMINATOR [anti-vivrières], cas censuré du « Bio-bunker géant et profondément enterré de Svalbard » en Norvège anticipant la troisième guerre mondiale et l’hiver nucléaire à venir, etc.),
  • Asservissement progressif pervers des 150 Etats du tiers-monde par les méga-institutions multilatérales du G8 (endettements intentionnels du Tiers-monde par le G8, bradages des industries principales des petits pays aux multinationales du G8 [dont des IDE {Investissements directs à l’étranger} des multinationales], imposition des ineptes « PAS » [les fameux « Plans d’ajustement structurel » remplacés aujourd’hui par un autre « cheval de Troie institutionnel » appelé depuis 2003 « Plans de politique de développement »] à la plupart des pays du Tiers-monde, abandons imposés des souverainetés nationales d’une centaine de petits pays par le biais des accords internationaux et des conditionnalités de prêts par l'OMC, par l'OCDE, par le FMI, par la Banque mondiale, etc.),
  • Incapacité dramatique des Etats du G8 à assumer leurs « fonctions de services publiques vitaux de masse » dans l'éducation, la santé, les retraites, la paix, etc. (sauf pour la Défense, les forces de sécurité et les services de renseignement), 
  • Désindustrialisation [très] sélective des pays occidentaux,
  • Instauration d'un nouvel esclavage de masse dans tout le G8, voire au niveau mondial, par augmentation du temps de travail des salariés, par réduction des salaires, par annulation partielle des droits sociaux, par précarité de masse, par insécurité sociale généralisée, etc.
  • Hausses massives et intentionnelles des prix de l'alimentation, des produits de base et des logements (« TVA sociale généralisée » sur tous les produits de base - utilisés pourtant par les gueux les plus pauvres pour… survivre),
  • Appauvrissement de la majorité des gens et – a contrario - bénéfices record pour les multinationales (grâce à la fois aux salaires miséreux, à la disparition des classes moyennes, au creusement dramatique des inégalités, à l’augmentation dramatique du nombre de sans-abri et de SDF dans les rues des grandes villes et des capitales du G8, etc.),
  • Augmentation croissante du nombre de suicides dans tout le G8 (en particulier chez les jeunes, les chômeurs et les Séniors),
  • Détournement du « Projet Européen » [la « Grande Europe »…] contre les peuples au seul bénéfice des multinationales bancaires, industrielles et de l’armement (avec – accessoirement - la finlandisation subreptice et progressive de l’Europe par les Etats-Unis),
  • Etc.

 

Par ailleurs, la mise en scène politico-médiatique de la sécurité ignore le fait que l’insécurité résulte en grande partie du chômage, de la grande pauvreté et de la paupérisation continue des masses. Les médias d’Etat permettent d’éduquer les masses à la pédagogie de la peur, à la culture de l’insécurité, à la démagogie des alertes de masse et à la prévention des menaces (intérieures et extérieures). Quant aux débats sur-médiatisés sur la lutte contre l’insécurité et les menaces contre-étatiques, ils permettent de sur-stigmatiser les crimes les plus sordides (et les moins représentatifs numériquement) - comme les délits restrictivement les plus graves - au profit d’un « déni législatif d’Etat » focalisé sur les crimes institutionnels, économiques, financiers et étatiques – notamment des élites étatiques et institutionnelles (qui sont accessoirement les plus conséquents pour le peuple et les plus coûteux pour les gueux-contribuables).

Ils permettent aussi d’occulter les causes géo-économiques et néo-coloniales [ou géopolitiques] de l’insécurité géopolitique massive contemporaine qui étrille nos grandes et belles « démocratures néo-coloniales occidentales » (qui – accessoirement – sont  responsables de la crise planétaire structurale actuelle).   En fait, les médias aux ordres insistent fortement sur les vols avec ultra-violences aggravées, les agressions directes les plus sanglantes, les crimes les plus sorddes, les meurtres les plus violents, etc. afin de pérenniser pré-électoralement – puis ortho-électoralement - des sentiments à la fois d’insécurité et d’angoisse dans tout l’électorat. Les médias d’Etat du G8 s’accordent ainsi pour prouver copieusement - depuis plusieurs années et d’une manière explicite - que les gouvernements néo-libéraux actuels du G8 (de l’extrême droite, de l’ultra-droite et/ou des néo-conservateurs) ont réussi à provoquer une baisse réelle de l’insécurité et des menaces terroristes et que ces mêmes « démocraties » [d’apparat] sont synonymes d’ordre social, de résilience face aux terrorismes (intérieurs et extérieurs) et d’inclusion sociale avancée pour les pauvres, les jeunes, les personnes âgées, les sans-papiers, les immigrés…. régularisés, etc.  

Contribuant à définir « les bonnes menaces » qui pèsent sur les sociétés (ou plutôt certaines menaces très sélectives), la plupart des grands médias d’Etats atteste de la demande de sécurité en légitimant prioritairement des solutions pénales « dures », des sanctions carcérales « systématisées » et des options de plus en plus militaristes. Les NC ont ainsi influencé les discours électoraux, déterminant les thèmes centraux très précis : dans ce sens, les récentes campagnes médiatico-électorales – devenues très visiblement virulentes - ont utilisé les thèmes autour du manque élevé de sécurité dans toute la société française lors des deux dernières élections présidentielles de 2002 et 2007. Le discours sécuritaire construit sur la sensation d’un manque de sécurité et sur l’apologie de la répression a donc été de plus en plus présent dans la plupart des moyens de communication politique du G8 – en per-électoral, voire en post-électoral – pour endoctriner les masses. Il est donc inséparable de l’idée que la démocratie constitutionnelle – dans sa forme traditionnelle - n’est pas suffisante pour garantir la « SécuritéNationale ».  

 Les programmes d’émissions à sensations focalisés systématiquement sur une noria de meurtres et sur une noria de reportages criminels toujours plus sordides, en particulier sur l’ensemble des grandes chaînes d’Etat, prennent ainsi une place décisive aux heures de grandes écoutes pour mieux structurer la culture de la peur et du crime installée dans l’esprit des citoyens-électeurs de l’hémisphère Nord. L’utilisation instrumentale quotidienne des statistiques du crime et de la délinquance, des images du terrorisme et des films de propagande sur les institutions sécuritaires d’Etat et sur les forces de l’Ordre (pléthore de films très nécrophiles en prime time avec des « héros » restrictivement policiers, magistrats, militaires, etc.) ont contribué simultanément à l’installation de cette sensation de menace généralisée, aux nouvelles modes du « tout-sécuritaire » et du « tout-militaire » ou encore à la croyance aux fameux risques imminents [et étatiquement heuristique] de « terrorisme… intérieur » et de « criminalité généralisée ».  

Par ailleurs, la médiatisation de certains crimes spectaculaires donne ainsi aux citoyens l’impression de vivre dans un monde de plus en plus dangereux qui appelle à une action policière plus musclée et à des lois plus sévères. Cette situation a généré un sentiment de « victimisation en puissance » où l’agression serait une simple question de temps. La compréhension de cette coïncidence [étatiquement délicieuse] entre une filmographie sur-médiatisée axée sur des crimes et des meurtres des plus sordides et la peur de ceux-ci instillée ainsi dans l’esprit des masses est essentielle car elle est à l’origine de la gestion politique, voire géopolitique de la peur par les exécutifs du G8 contre leurs propres citoyens.  

Les effets de panique de masse - qui caractérisent tout particulièrement les armes biologiques, bactériologiques et virales - en font ainsi aussi des armes politiques de fragilisation massive des masses. En effet, le pouvoir psychologique du bio-armement stratégique est considérable grâce aux effets de démoralisation de masse, de déstabilisation de populations nationales entières, de ciblage sanitaires drastiques de populations précises en fonctions des niveaux d’alerte et des tranches de populations touchées, etc. Pour les masses scientifiquement incultes et culturellement très perméables, les armes virales - exacerbées elles-mêmes par l’effet amplificateur des « médias sous contrôle » des Etats - créent graduellement le doute, la peur, l’angoisse puis – au final – de réelles paniques au niveau collectif. En cela, elles permettent de disposer à la fois d’une formidable capacité de contrôle politique des masses sous le prétexte sanitaire (opportunément, en période de crise économique et/ou politique…) et d’une formidable capacité de restructuration économique d‘urgence vers les secteurs militaro-bio-industriels des multinationales [laboratoires militaro-industriels « duales] et militaro-sanitaires des grands Etats [« laboratoires de bio-défense d’Etat » couverts par le « Très Secret-Défense »].

 A noter que les laboratoires de bio-défense N5 [Niveau ou profondeur –5] et P5 [Pathogène de niveau 5] des Etats de l’hémisphère Nord (ou du G…) sont les seuls à avoir actuellement ces « capacités offensives spéciales » de mutations et d’hybridations bactériologiques et/ou virales avancées (Id est les « capacités furtives de déploiements et de projections militaro-biocidaires » massives et idéales au niveau mondial).  Les guerres militaro-sanitaires, sanitaro-policières et médiatico-sanitaires de masse font ainsi partie depuis peu des toutes dernières armes circulaires du XXIème siècle. pour le G8, en période de déclin global, elles apparaissent ainsi comme intra-politiquement re-structurantes, idéologiquement efficaces, militairement furtives et géo-politiquement [hautement] rentables (en termes de reprise heuristique […] des anciennes guerres coloniales et de contrôle des « nouveaux indigènes intérieurs et extérieurs »).  

Grâce aux grands médias d’Etat de contrôle des masses et aux dispositifs identitaires néo-populistes qui ont été déployés copieusement par les exécutifs d’Etat et par les élites durant les campagnes électorales de la plupart des élites du G8, le contrôle des instincts archaïques des citoyens est devenu en toute logique le nouveau cheval de Troie des aspirants dictateurs de la fin du XXème et de ce début du XXIème siècle. Car, tout au long de l’histoire politique des peuples européens et américains, l’imposition de la foi politique dans l’esprit des masses a découlé du contrôle et de la manipulation des instincts et des pulsions les plus archaïques des masses. Ainsi, dans le cadre de cette association machiavélique des passions les plus viles et des idéaux les plus élevés, la vague d’atrocités commises par le G8 sur l’ensemble de la planète depuis une quarantaine d’années (Bombardements du Vietnam, ventes d’armes massives du G8 au Tiers-monde depuis 65 ans, campagnes d’assassinats politiques de masse avec l’ignoble « Opération contemporaine US Extraordinary Renditions », etc.) en arrivent ainsi à être commises au nom de la pérennité de l’Identité nationale ou encore au nom du respect des Droits de l’homme…

Quant aux dérives les plus cyniques des politiques étrangères contemporaines du G8, celles-ci sont proposées aux masses quasiment comme des affaires de devoir patriotique…   Pour trouver des situations intra-politiques et géopolitiques équivalentes à celles qui courent actuellement d’une manière décadente dans tout l’hémisphère Nord, il nous faut remonter jusqu'à la Rome impériale où la populace - ainsi que ses gueux - était maintenue dans l’assentiment linéaire, dans la soumission béate et dans la bonne humeur obséquieuse grâce à des doses quotidiennes et poly-addictives de sacrifices d’esclaves, de distractions impériales [et/ou coloniales] de masse, de combats de gladiateurs, de pugilats collectifs, d’exécutions publiques, etc. Mais a contrario à Rome, il n'y avait pas encore les nombreuses chaînes TV d’Etat, les multiples radios d’Etat, les journaux d’Etat (les journaux non encore contrôlés directement par l’Etat étant pour la plupart inféodés subrepticement aux Etats eux-mêmes via leurs contrôles financiers et… éditoriaux par des entreprises transnationales), le cinéma américain d’Etat [et/ou pro-fédéral], les psychotropes de masses, les « contre-maquis » [d’Etat] d’Al-Qaeda/Al-Ciada/Al-Diada [pro-CI…, pro-DI…, etc.], les pandémies sur-médiatisées et sur-exagérées de « grippes hybrides…  expérimentales » [d’Etat], etc.  

Dans la plupart des domaines culturellement sensibles, voire dans les domaines info-stratégiques pour les grands Etats néo-libéraux du Nord, les citoyens sont ainsi devenus captifs psychologiquement et cognitivement – tout en étant cependant, d’une manière très superficielle [et plus ou moins temporairement] - à l’abri de toute contrainte alimentaire, matérielle et de déplacement. Sans encore le savoir, ils n‘ont plus vraiment la permission de sentir, de penser et d’agir comme ils le veulent - les répressions d’Etat sous toutes leurs formes (directes, indirectes, furtives, par procuration, etc.) ne les guettant qu'au moment où ils sortent des limites étatiques et/ou fédérales prescrites (surtout aux Etats-Unis et en Europe) pour s'aventurer sur les chasses [sécuritaires] gardées de la sulfureuse idéologie néo-libérale et de ses mécanismes néo-populistes les plus pervers. 

 


Dernière mise à jour : ( 27-11-2009 )
 
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