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DU COUP D'ETAT ANTITERRORISTE MONDIAL (1ère partie) Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
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Articles de recherche sur les Recolonisations Néolibérales et sur la Géopolitique - Articles Scientifiques
Écrit par Administrator   
24-05-2009

 DU PROJET TOTALITAIRE CLINTONIEN DE « COUP D’ETAT ANTITERRORISTE MONDIAL » AU…  

 

 

 

 

 


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Les néo-conservateurs correspondent à une élite d’extrémistes de droite (qui ont dérivé progressivement à la droite de la droite) qui montent en puissance très lentement depuis une soixantaine d’année aux Etats-Unis comme en Europe. L’élite néo-conservatrice est actuellement représentative d’une nouvelle « hyper-classe d’Etat » qui a commencé à confisquer insidieusement les pouvoirs exécutifs et les postes-clefs de la plupart des Etats néo-libéraux  [dont principalement de l’oligarchie institutionnelle de l’ultra-droite et l’hyper-droite US - périphérique ou très proche de l’exécutif fédéral de Washington] – tout en sapant, très officiellement et ouvertement, leurs différents systèmes constitutionnels.   

Les NC [néo-conservateurs] américains correspondent en fait à la scission des plus droitière de la droite républicaine - déjà très droitière - des Etats-Unis. Dans le même sens – mais plus particulièrement depuis une vingtaine d’années (principalement après la fin brutale de la guerre froide en 1991 et surtout depuis le début de la « [fausse] crise [induite] du terrorisme international » – notamment à partir de 1998), les réseaux de néo-conservateurs – toujours très opportunistes - ont commencé à manipuler et à infiltrer méthodiquement la plupart des structures des exécutifs d’Etat du G8 – notamment du renseignement, de la police et des armées. Dénués de toute base sociale (notamment au niveau de la méga-classe moyenne et de la plupart des infra-classes pauvres et très pauvres US) mais rompus aux hautes luttes idéologiques, les néo-conservateurs américains (comme Européens et Britanniques) sont aussi souvent – à la base - des chercheurs idéologiquement très combatifs : leur production conceptuelle est d’autant plus pénétrante dans les « establishment » d’Etat des Etats-Unis et de l’Europe qu’elle est issue d’un long et patient travail idéologique de justification et de rationalisation - constamment réactualisé.  

Plus avant, sur le plan intellectuel et conceptuel, de nombreux think-thanks ultra-réactionnaires et/ou néo-conservateurs – qui sont implantés aux Etats-Unis mais aussi en Europe - servent à répandre des « doctrines spéciales, novatrices et synthétiques » pour les exécutifs NC du G8 (dont les dirigeants - par ailleurs - font le plus souvent partie eux-mêmes de ces think tanks). Car, les décideurs des exécutifs gouvernementaux US (et UE) ont besoin aujourd’hui de trianguler des données techniques, sociologiques, historiques, conjoncturelles, scientifiques, etc. de plus en plus complexes. Ces récentes données deviennent aussi aujourd’hui de plus en plus inter-connectées et surtout de plus en plus redondantes de part d’informatisation complète de tous les réseaux Internet et Intranet. Contre toute attente, les think tanks tendent donc à devenir paradoxalement depuis peu de véritables « institutions de mercenaires idéologiques » au cœur même des exécutifs d’Etat, de véritables médias d’influence au cœur des médias populaires ou encore de véritables médias de désinformation de masse en vectorisant le plus souvent des savoirs corrompus au cœur-même des Universités [d’Etat].  

En fait, les think tanks ont aussi la particularité d’être ouvertement colonialistes, bellicistes, voire fanatiques : ceux-ci acquièrent alors de réelles capacités d’influence sur les agendas politiques et géopolitiques des exécutifs des grandes puissances de l’hémisphère Nord tout en ventilant habilement des formules idéologiques souvent très lapidaires – dignes d’une « véritable novlangue néo-libérale » - qui a rarement au passage des intentionnalités humanistes et pacifiques. De plus, depuis 2000/2001 (pour des raisons conjoncturelles évidentes), ces institutions ont acquis une influence beaucoup plus importante que par le passé auprès des gouvernements fédéraux UE et US – liée aux demandes d’expertise des Exécutifs  d’Etat face à la série de crises répétitives récentes qui ont étrillées et qui étrillent encore tout le G8.  Les néo-conservateurs fournissent ainsi copieusement des matières conceptuelles et doctrinales particulièrement offensives – celles-ci étant aussi le plus souvent idéologiquement… biaisées et viciées. Elles servent autant pour orienter une politique étrangère américaine très agressive et néo-colonialiste que pour la militarisation intérieure des 50 Etats US - sous un angle particulièrement musclé et très appuyé sur un plan antisocial.

Car, coincés trans-historiquement entre leurs anciennes « lois de jungles coloniales et contre-insurrectionnelles » d’Etats coloniaux et leurs nouvelles lois néo-libérales de « jungles exécutives d’Etat », les régimes anglo-saxons et européens – face à la combinaison implosive et explosive de crises intra-civilisationnelles inattendues, de crises institutionnelles (internes aux exécutifs corrompus US et UK) et de crises conjoncturelles [géo-économiques] qui les étrillent - sont condamnés à s’appuyer en urgence sur un dangereux populisme intérieur massif et sur un effrayant bellicisme géopolitique de prédation et de rapine pour survivre.    

Le néolibéralisme est donc de facto une idéologie creuse, artificielle et fortement déshumanisée : En tant qu’authentique idéologie pro-fasciste et néo-coloniale, le néo-libéralisme contemporain n’a même pas de racines organiques et sociales dans les sociétés qu’il cherche à contaminer (outre une infime oligarchie exécutive et industrielle) ; mais, surtout, il ne vise qu’à légitimer et à installer des régimes politiques ultra-élitistes et pseudo-constitutionnels – ces derniers étant déjà en train de se situer – à la fois temporairement et dans une posture institutionnelle médiane - entre des « tyrannies sécuritaro-policières » et des « institutions pseudo-constitutionnelles » de façade. Au-delà des impensables et difficilement admissibles théories qui penchent pour l’implication et la volonté souterraine de l’Exécutif américain (aidé pour cela par certains « SR amis » étrangers) d’avoir commandité les attentats du 11/9 sur son propre territoire pour mieux justifier une nouvelle politique agonistique d’urgence à la fois expansionniste en externe et sécuritaire en interne (anticipant apparemment la future « grande dépression économico-financière » interne et externe de 2012/16), la doctrine néo-conservatrice US actuelle est marquée - très nettement et objectivement - par une militarisation exponentielle de sa politique étrangère comme de ses politiques de « sécurité intérieure » : augmentation drastique des dépenses militaires, déploiement du bouclier anti-missiles aux frontières de l'Europe et dans le monde, incitation au déploiement de systèmes de missiles « moyenne portée » dans de nombreux pays alignés sur les Etats-Unis, lancement d’une multitude d’ « Opérations néo-coloniales » à l’étranger, armement et entraînement des groupes anti-terroristes, de « faux-maquis » et de « contre-maquis » au niveau trans-national (tels que les Contras du Nicaragua [terrorismes d’Etat], les Moudjahiddin afghans et pakistanais, de nombreux groupes paramilitaires en Afrique ou encore les « contre- et faux-maquis » mondialisés d’Al-Ciada), ventes massives d'armes stratégiques aux dictatures ou aux juntes militaires - alliées des Etats-Unis (Taïwan, Israël, Arabie Saoudite, Pakistan, Afrique du Sud, Maroc, Algérie, Egypte, etc.), etc. 

L’ Exécutif US a ainsi déployé en parallèles plusieurs centaines de cercles de recherche et de « think tanks de recyclage idéologique noir » qui travaillent - offensivement et de manière focale - sur les diverses « programmatiques musclées » à promouvoir autour des scénarii d’une « post-guerre froide tiède », voire « d’une post-guerre chaude ou très chaude de type TNV » [simultanément « thermonucléaire et virale »] » (in fine, préparations doctrinale, logistique et idéologique autour à la fois des futures « guerres tièdes du début du XXIème siècle » et de la future « grande guerre chaude » des années 2020/2025). Ces thinks tanks sont – pour les plus connus – le Project for the New American Century (ou « PNAC » - créé en 1994 où ont été adoubés Rumsfeld, Wolfovitz, Bush ou encore Cheney), le Hudson Institute (créé en1961), l’Heritage Fondation, l’American Enterprise Institute (ou « AEI » – créé en 1943), The Institute for Policy Studies, the CATO Institute, etc. A noter que l’American Enterprise Institute est un des réseau stratégique d’influence qui s’étend aussi en Europe avec l’Institut de l’Europe libre. Par ailleurs, le think tank américain Aspen a aussi fondé « Aspen France » [Lyon] en affiliation avec d’autres Instituts Aspen au Japon, en Allemagne, en Italie… (…)  D’autres institutions-clefs et autres think tanks (« réservoirs à penser ») néo-conservateurs existent de manière plus confidentielle ou de manière moins médiatisée : nous avons notamment le Center for Security Policy (CSP), le Jewish Institute for National Security Affairs (ou « JINSA » – créé en  1976), l’Hoover Institution (intégrée à l'Université Stanford), la Rand Corporation (« Research and Developpment Corporation » – créée en 1945), la Brookings Institution, le Council on Foreign Relations (ou « CFR »), etc.  

Par ailleurs, le vivier de l’élite exécutive états-unienne est aussi recruté dans les grandes institutions financières, dans les grands cabinets d’avocats d’affaires, dans certaines fondations [pseudo-] philanthropiques ou encore dans certaines grandes universités extrêmement coûteuses (de type « Spécial Elites US » - notamment de la côte Est). Pour finir, certains réseaux d’élites US - plus professionnels ou plus corporatistes - exercent aussi une influence puissante sur les exécutifs – influence qui est souvent supérieure à celle des élus et des électeurs eux-mêmes ; on peut citer ici succinctement la Commission Trilatérale, le groupe Bilderberg, WBRound Table, les Bohemian Grove, les Skulls & Bones, etc. Dans ce sens, à noter – pour l’exemple - que Jimmy Carter travaillait ainsi en étroite relation avec the Trilateral Commission ; Ronald Reagan développait ses programmes en collaboration avec the Heritage Foundation, Bill Clinton écoutait attentivement the Progressive Policy Institute et Bush Jr. a été particulièrement influencé et conseillé - tangentiellement ou directement – à la fois par les néo-conservateurs de l’American Enterprise Institut (AEI), de la Hoover Institution et du Project for the New American Century (PNAC).  

Au total, les membres de ces institutions parallèles [d’Etat] dirigent les plus grandes entreprises transnationales, les plus grandes banques centrales et d’affaires du monde et une partie des exécutifs gouvernementaux – sans jamais rendre aucun compte aux citoyens du G8. Ils contrôlent ainsi les taux d’escompte mondiaux, les réserves de monnaie de chaque pays, les taux d’intérêt de l’ensemble des prêts, les prix de l’or, etc. Tous ces groupes d’élites sont de fait de véritables « para-gouvernements de l’ombre » dont la priorité principale est de détruire progressivement la souveraineté des Etats-nations afin de les remplacer par une « structure oligarchique mondiale ». Dans un avenir relativement proche, cette structure mondiale pourrait avoir pour mission d’encadrer despotiquement les économies ainsi que l’ensemble des institutions d’Etat - sous la surveillance panoptique d’un gigantesque « Etat-garnison acéphale » (à la fois « Etat panoptique », « Etat carcéral », « Etat sécuritaire », etc.) – c’est-à-dire affublé d’un « pseudo-gouvernement officiel de façade » pour mieux endormir et anesthésier les masses. Pour synthétiser notre propos, il s’agit pour les élites NC d’essayer de remplacer - dans une dizaine, voire une quinzaine d’années - les gouvernements nationalistes par une « méga-entreprise transnationale privée » qui sera structurée spécialement autour d’un « contrôle politique duale » – c’est-à-dire superficiellement encadré par des « élections mondiales truquées » et un « gouvernement fantoche » - tout en étant commandé - de manière plus souterraine et matricielle – par un « Etat tyrannique secret et clandestin » - spécialement supervisé par une minorité d’élites ultra-corrompues, hyper-fascistes et schizophrènes. 

L'idéologie néo-conservatrice est en fait d'essence - non pas révolutionnaire - mais à la fois contre-révolutionnaire et ultra-réactionnaire : ses partisans veulent ainsi user - absolument et systématiquement - de la puissance militaire US (dont de l’OTAN) au niveau international. Accessoirement après 1991, les NC du G8 ont voulu surtout profiter opportunément du « court moment historique unipolaire de la post-guerre froide » pour gendarmer le monde et le re-inféoder à leurs propres valeurs patriarcales et selon des intérêts très élitistes – coïncidant avec ceux des… Yankees et du vieil Oncle Sam. Sous le prétexte de protéger les autres Etats et le monde des tyrannies politiques et des menaces totalitaires qui les guettent, les néo-conservateurs considèrent ainsi aujourd’hui que les règles du droit international (droit de la guerre, droit humanitaire, etc.) comme celles de la diplomatie et des coopérations multilatérales des Etats (ONU, Conseil de Sécurité, etc.) ne permettent absolument plus d’atteindre leurs « objectifs pacifistes bottés » (« à l’américaine »…) que l’Etat fédéral US s’est fixé – outre l’usage systématisé et mondialisé de l’US Army, de la torture [« Extraordinary Renditions »…] et des bombardements stratégiques.  En gros et à la louche, pour mener à bien leurs missions de « démocratisation bottée à l’Américaine » (occupations militaires US à l’étranger, bombardements stratégiques US de petits pays socialistes, communistes ou non-alignés, coups d’Etat fomentés par les Etats-Unis, soutien militaire US aux dictatures et aux régimes policiers, etc.) et de « libéralisation pro-US à la finlandaise » contre de nombreux Etats (dont de l’Europe), les Etats-Unis arguent - sans aucun complexe et sans ambages - que leurs interventionnismes géostratégiques et criminels - partout dans le monde – sont indispensables, impérieux, naturels, voire tout à fait normaux…  

 Concrètement, les échecs financiers et martiaux - que les Etats-Unis ont connu et connaissent encore aujourd’hui dans la  séquence chaotique actuelle de la post-guerre froide - doivent être absolument transposés et copieusement exportés dans la plupart des autres pays du globe afin de gommer subrepticement les dysfonctionnements patents et catastrophiques des exécutifs ultra-conservateurs étasuniens qui ont sévi entre 1993 et 2008. Dans les faits, il s’agit là pour les néo-conservateurs - depuis environ les années 2000 – de tester les prémices embryonnaires d’une future « rupture idéologique finale à vocation mondiale » - qui, par définition, tendra vers des objectifs totalitaires et internationalement menaçants. Ces « prémices embryonnaires de rupture à vocation mondiale » sont actuellement activées d’une manière partielle avec des « périodicités de toxicité actives de type cyclique » - qui se sont déjà déroulées épisodiquement et préparatoirement de 1981 à 1989, puis tout récemment [et – pour le coup - très bruyamment] de 1993 à 2008 (avec des « peaks » de plus en plus rapprochés et de plus en plus inquiétants - en 1991/1999/2001/2003/2008/…).  

Aujourd’hui, nous assistons cependant à une mise en veille basse de ces mêmes « méta-stratégies noires » depuis l’élection de Barack Obama et surtout depuis la précoce dépression financière – qui n’était pas du tout prévue aussi rapidement par les analystes de Défense du G8 (alors que les prévisions de début d’effondrement de l’économie états-unienne ne donnaient que 2012 ou 2013). Cette mise en veille basse ne devrait durer que de 2009 à 2017 – ces « stratégies noires » devant être ré-activées probablement et en toute logique après 2017 – date à laquelle les néo-conservateurs US reviendront certainement alors au pouvoir exécutif aux Etats-Unis (de manière beaucoup plus ferme sur le plan intérieur comme beaucoup mieux préparée sur le plan martial à l’échelle planétaire).  Toujours à la louche, on pourrait résumer la stratégie globale des néo-conservateurs actuels avec l’algorithme conceptuel suivant « Puisque que contrôler n’est pas dominer et que dominer n’est pas contrôler, nous allons simultanément contrôler et dominer les Etats-Unis en interne et la planète en externe - au niveau géopolitique ». En fait, la « rupture » du 11 septembre 2001 a provoqué la promulgation d'une nouvelle « stratégie nationale de sécurité » aux forts accents ultra-conservateurs, voire même… contre-révolutionnaires. On peut aussi affirmer que le puissant petit « mouvement néo-conservateur », pré-positionné au préalable de manière furtive [en sous-marin], d’une manière synchronique et dans un timing… parfait dans de nombreuses institutions exécutives, stratégiques et géostratégiques des Etats du G8, a littéralement « surfé » sur la politique étrangère US [menée par l'administration Bush Jr.] après les attentats du 11 septembre 2001. 

Dans l’immédiat, un des buts essentiels des élites néo-conservatrices de l’hémisphère Nord est d’infiltrer les gouvernements de nombreux pays – principalement européens et étasuniens – afin de provoquer - pro-activement et à moyen terme - un « vaste coup d’Etat sécuritaire » au niveau planétaire (puis, tendre ensuite - plus tardivement - vers une « dictature militaro-policière mondiale »  pour l’après-2016 ou 2017 [ou « dictature post-sécuritaire planétaire » équivalent à une sorte de « direction méta-politique et post-démocratique mondiale »]). Il s’agit en fait de faire croire aux populations que l’idéologie néo-libérale n’est pour l’essentiel qu’une saine « réaction AT et contre-insurrectionnelle » aux récents attentats de masse et aux terrorismes internationaux contemporains (appelés aussi  – il y a quelques décennies - « stratégies de la tension » dans certains pays pro- ou néo-fascistes).

Ainsi, les Etats-Unis, jusque-là réputés traditionnellement en tant que « stabilisateurs géostratégiques » – certes erratiques mais intelligents - du système international , en sont devenus le plus grand déstabilisateur - ce qui est cependant - en fait - le but souterrain principal de l'idéologie néo-conservatrice contre-révolutionnaire US. Quant aux « structures duales d’Etat » et aux « institutions duales » qui contrôlent et qui déploient les actuels terrorismes internationaux [d’Etat] contemporains [dont notamment du récent et très bruyant déploiement transnational de « contre-maquis » liés à Al-Ciada - qui a eu lieu très exactement de 1993 à la fin 2008…), nous sommes confrontés - pour la période considérée – à un vaste phénomène transitoire où les régimes policiers actuels (et autoritaires) de l’hémisphère Nord (ou du G8) sont en train de muer en régimes totalitaires. Par exemple, tout au long de la guerre froide puis des guerres tièdes actuelles de la post-guerre froide, l’application du principe « duale » du double standard US a eu des effets fortement néfastes et logiques sur le plan international puisqu’il a conduit à financer et armer des mouvements hostiles à l’Union soviétique – qui finalement étaient tout aussi dangereux pour la paix internationale et l’équilibre mondial, comme les emblématiques moudjahiddin afghans (supervisés simultanément par la DIA et la CIA), - aberrations évidentes que de nombreux responsables américains (étonnamment crédules…) ont dénoncé à plusieurs reprises. Peu de citoyens savent aujourd’hui que le néo-libéralisme est ainsi un « véritable organigramme secret de prises de pouvoir et de putschs » qui vise à encadrer subtilement et très progressivement l’ensemble des exécutifs d’Etat de la planète dans des systèmes parallèles ou « duales » pro-US.

Véritable « copier/coller inversé » identique aux anciennes « hiérarchies parallèles » du Viêt-cong et aux anciennes « organisations duales » du Viêt-minh qui devaient encadrer à l’époque l’ensemble des populations civiles à l’« effort de guerre totale » [femmes et enfants inclus] entre les années 50 et 80 (Processus gradués et très intelligents de dé-légitimisation, d’érosion et d’expulsion manu militari des « Etats coloniaux » dont de la France en 1954 puis des Etats-Unis en 1975), de nombreux États [toujours] régaliens sont représentés de façon identique en façade (« Etats d’apparat » et autres « Etats séducteurs » pour anesthésier et endormir les masses) emballés - de manière cosmétique - par des institutions législatives et participatives d’obédience populaire – celles-ci ne fonctionnant cependant que de manière restrictive (id est en apparence) et/ou de manière résiduelle. Mais par ailleurs, dans ce système déjà initialement très ambigu et incomplet, les institutions d’Etat sont littéralement doublées (et co-existent) avec des « hiérarchies duales » et des « institutions parallèles » - qui fonctionnent de manière totalement opaque et souterraine – afin pour l’essentiel d’enserrer et de corrompre les exécutifs d’Etat qu’elles ont infiltrés de manière millimétrique et méthodique.  En fait, au fur et à mesure que les Etats néo-libéraux se sont transformés en « États policiers » et en « Etats-casernes » (ou « Etats sécuritaires ») depuis la fin des années 90, sous les prétextes conjugués de la crise économico-financière, de l’Anti-terrorisme et de nombreuses menaces sur-dramatisées (Grippes pandémiques multiples, menaces climatiques, menaces criminelles, etc.), de nombreuses institutions parallèles ou duales ont été mises en place par les élites putschistes issues de la mouvance néo-conservatrice et de l’extrême droite. Ces « institutions parallèles d’Etat » - dénuées de toute légitimité électorale, voire constitutionnelle - sont généralement des milices parallèles de type para-fonctionnarial (policiers en retraite, militaires recyclés dans le civil, etc.), des cours martiales (promulguées souvent par Décret présidentiel ou par lois d’urgence), des institutions transnationales ou multilatérales (OMC, G8, FMI, BM, OTAN, Conseil de Sécurité de l’ONU, chambres de compensation, « blanchisserie bancaire tropicale d’Etat » [pour rétro-commissions « Secret-Défense », pour pots-de-vin, pour défiscalisation des filiales des entreprises transnationales du G8, pour « consolidation comptable » des CA des firmes d’armement du G8, etc.], etc.), des institutions de normalisations techniques et sécuritaires (codes de conduite, labels, normes comptables, normes ISO, etc.), des thinks tanks d’influence ou de lobbying axés sur l’infiltration idéologique et amicale des dirigeants des Exécutifs d’Etat de nombreux pays, etc.  

En tant qu’authentiques « cinquièmes colonnes » embusquées dans l’ensemble des Exécutifs du G8 (sorte de « Stay ahead »), ces organisations invisibles - qui évoluent à la fois sur les arrières, sur les fronts et à l’intérieur même des Exécutifs d’Etat du G8 - cherchent avant tout à éroder les légitimités démocratiques et constitutionnelles de ces mêmes Etats - encore relativement fondés par des régimes d’Etat de droit (« systèmes politiques » que les élites NC de l’UE et des USA considèrent actuellement comme obsolètes). Pour les élites NC, la souveraineté supranationale et inter-combinée d’une élite intellectuelle, bancaire, industrielle et exécutive est beaucoup mieux adaptée pour une « bonne gouvernance oligarchique » que les principes actuels d’autodétermination des peuples et du suffrage universel - la démocratie et les Constitutions nationales étant des fléaux pour l'humanité… oligarchique. (…) Ici, on touche à la compréhension essentielle du fait que le déploiement massif de « dispositifs de terreur d’Etat » - ainsi que de « dispositifs de terrorisme d’Etat » - sont actuellement indispensables - et le seront toujours dans un avenir proche - à la réussite de la « grande guerre pro-élitiste et contre-révolutionnaire » que mènent les élites néo-conservatrices actuellement dans tout l’hémisphère Nord contre leurs propres peuples.    

Plus encore, les néo-conservateurs veulent instaurer - à terme – un réseau d’« oligarchies exécutives  - non démocratiques et péri-dictatoriales » – qui auraient les commandes de tous les Etats néo-libéraux de l’hémisphère Nord. De plus, les NC auraient aimé aussi réaliser leur plus grand projet délirant principal – qui les met toujours littéralement en érection spontanée - de « gouvernement mondial » [appelé « gouvernance mondiale » par les médias d’Etat et les médias atlantistes] et d’ « Etat totalitaire mondial » (qui a – heureusement depuis peu – définitivement avorté pour plusieurs raisons majeures). Il est intéressant de noter - sur le plan purement historique - que ces « systèmes de méta-pouvoir » (visant aux « contrôles identitaires et panoptiques des masses ») ont déjà été expérimentés très efficacement dans l’Italie mussolinienne des années 30 comme dans l’Allemagne nazie des années 40.  

Pour finir, le résultat imminent de ces systèmes d’institutions parallèles correspond à la création extrémiste d’un « Etat dans l’Etat » où le désordre actuel qui règne intentionnellement dans de nombreux Etats néo-autoritaires ou pré-totalitaires de l’hémisphère Nord est en train - tout doucement et subrepticement – de se transformer en « chaos totalitaire bien ordonné et à rebours » (avec - pour objectif final - le déclenchement d’une « grande guerre chaude » à l’horizon 2020 [date du « peak maximum » de la faillite des Etats-Unis et de… l’Europe]. Ces macabres objectifs géopolitiques - à la fois pro-actifs et à rebours - inhérents habituellement aux « organisations structurelles » spécifiques des Etats totalitaires – sont aussi toujours couplés en interne à des processus institutionnels dominants de « coordination destructrice intérieure » à l’encontre de leurs propres masses civiques.  En tant que futurs régimes oligarchiques post-totalitaires, les fédérations européennes et américaines - qui subissent cette « situation limite et transitoire de transfert et de glissement » vers des systèmes contre-révolutionnaires de coercition de masse et de « bellicisme chaud » - ne pourront pas cependant être identifiées à terme en tant que régimes autoritaires, ni non plus en tant que régimes démocratiques (ou consensuels). Par contre, ils pourront être identifiés - dans quelques années - comme de toutes nouvelles formes inattendues de « totalitarismes fédéraux mous » [ou des « fascismes amicaux »] - ces processus sournois étant actuellement en cours d’élaboration dans toute l’Union européenne et aux Etats-Unis.  

La « raison d’Etat extraordinaire » et « l’état d’exception permanent » permettent ainsi d’engager tous les moyens nécessaires pour préserver les processus actuels de domination néo-libéraux et néo-coloniaux du G8. Les activités « noires » des complexes militaro-industriels, militaro-sécuritaires et militaro-exécutifs du G8 (qui développent notamment des technologies de destruction de masse et des technologies de destruction totale, qui possèdent de nombreuses licences d’armement tout à fait légales - mais classées « Très Secret-Défense » - pour l’Export, etc.) demandent effectivement une confidentialité extrême – celle-ci étant généralement couverte légalement par la « Raison d’Etat », par « l’Intérêt supérieur de la Nation » et par les « Priorités absolues de la Sécurité nationale »... Cependant, étant donné les conséquences dramatiques résultant des prises de ces décisions stratégiques et duales liées aux « programmes d’intrusions néo-coloniales et aux coordinations destructrices à rebours » des diplomaties occidentales - qui sont orchestrées dans de nombreuses contrées tropicales, les commandements néo-libéraux et géostratégiques du G8 requièrent - pour leurs « actions géopolitiques les plus noires » – une opacité totale et un cloisonnement intégral des « ordres stratégiques montants » afin de dé-responsabiliser juridiquement en façade et de protéger médiatiquement leurs grandes organisations exécutives et multilatérales (OMS, FAO, ONU, Conseil de Sécurité, FMI, BM, BERD, etc.) par rapport au grand public et à certains médias étrangers qui ne sont pas infiltrés ou sous contrôle d’Etat.  

De plus, par rapport à de nombreux Etats étrangers – qui sont en cours de re-colonisation subtile ou tangentielle (re-colonisations à la fois financières, administratives, bancaires, pandémiques, virologiques, logistiques, etc.), l’invisibilité des appareils et des bureaucraties parallèles d’Etat doit rester efficace pour garder une efficacité opérationnelle maximum.   Le contrôle intégral des moyens de communication au travers notamment de la censure systématique des hiérarchies militaro-exécutives du G8 permet aussi de préserver l’anonymat identitaire des « éminences grises » des Etats fédéraux tout en concentrant les médias sur les ordres périphériques et secondaires donnés par les institutions de commmunication officielles et les appareils d’Etat publics. L’origine et la teneur des actes décisionnels « duales » des éminences grises et/ou des groupes parallèles d’Etat (officiels mais non publics en tant - le plus souvent – qu’ « Organe central d’Etat pour les décisions stratégiques ») ne peuvent donc pas être identifiées et encore moins ouvertement connues. Ces « décideurs sans visage » (éminences grises et appareils d’Etat spéciaux et ultra-confidentiels), ces « institutions duales parallèles » (Services secrets, Forces Spéciales, etc.) ainsi que leurs « ordres duales » (dont des « clauses duales » [secrètes]) qui en émanent sont ainsi bien plus puissants et toxiques que les centres-écrans de décisions d’Etat périphériques, secondaires et/ou superficiels – mis en avant, reconnus comme officiels et  - qui plus est - supervisés par des contrôles démocratiques apparemment efficaces.  

Dans le même sens, ce sont toujours les centres de décisions d’Etat périphériques, secondaires et/ou superficiels qui sont volontairement pointés en façade autant par les médias d’Etat que par les exécutifs d’Etat eux-mêmes (propagandes, désinformation, déception, etc.) – ceux-ci ayant tout intérêt à diluer la réelle origine et le contenu sulfureux des « flux d’informations verticaux » utilisés lors des opérations « militaro-diplomatiques » les plus noires. Il n’apparaît ainsi jamais de façon claire à quel niveau les décisions intra- comme géostratégiques les plus lourdes et les plus noires sont prises, qui en est le ou les responsables sur le plan institutionnel et avec qui les négociations de paix ou les procédures d’urgence auraient pu être engagées (cf. le Rwanda en 1993 et 1994). Par ailleurs, la systématisation de ces « sur-classifications matricielles d’Etat » - qui sont souvent de type « Secret-défense » et « Très Secret-défense » - permettent accessoirement d’empêcher les commissions d’enquêtes parlementaires et sénatoriales et les enquêtes judiciaires (CPI, TPI, etc.) de pouvoir investiguer efficacement sur ces types d’activités extra- et supra-légales - qui sont pourtant toutes coordonnées très habituellement au sein des appareils d’Etat « duales » du G8.  

L’utilisation récente et de plus en plus systématisée de ces procédures « duales » et de ces « procédures d’exception » a aussi lieu en interne dans tout le G8. Cette utilisation des « décisions duales » en interne permet ainsi de déployer des « moyens coercitifs intérieurs » - extrêmes et tout aussi considérables - sous les prétextes fallacieux de « l’intérêt national », de la protection de l’ « identité nationale » et du « maintien de l’ordre public » - sans se soucier aucunement de leur incompatibilité avec la Constitution ou les droits de l’homme. Plus encore, ces « activités noires et sulfureuses d’Etat » s’effectuent généralement dans les secteurs géo-économiques les plus sensibles des Etats fédéraux comme la Défense ou encore pour le soutien « musclé » à leurs multinationales de l’armement, de l’énergie ou de la pharmacie dans le cadre des diverses projections géostratégiques et néo-coloniales contemporaines.  

Elles ont comme caractéristiques principales d’utiliser - systématiquement et ouvertement - les hyper-violences martiales d’Etat au niveau transnational (par ex. « Irak II » aujourd’hui), la supra-légalité « absolue » (Cas actuel de la méga-opération américaine d’assassinats politiques de masse « Extraordinary Renditions »), la multiplicité collatérale des actions de guerre (Cas du Moyen-Orient et de l’Afrique actuelle où sont déployée une multitude de « Banana Wars » par les USA et le G8), les projections lointaines (Par ex. avec les énormes bases stratégiques US en Corée du Sud et au Japon) ou encore la durée temporelle « hors limites » (par ex. cas pour le Plan US « Colombie » [en Colombie] qui perdure depuis de longues années).    Au total, la « raison d’Etat » est aujourd’hui de plus en plus mise en avant pour soutenir des actions d’Etat qui doivent demeurer absolument secrètes – notamment pour provoquer des guerres, des révolutions dans de nombreux pays, des endémies opportunes pour angoisser préventivement les masses, des pandémies opportunes pour soutenir certaines multinationales de la virologie militaire ou encore pour obtenir l’ « abdication heuristique forcée » de certains gouvernements non encore alignés sur le G8.

La « raison d’Etat » permet ainsi de créer et de cultiver souterrainement une noria de « petites crises géopolitiques… induites » ainsi qu’une noria de petites « situations anticonstitutionnelles d’Etat » de type « Etat dans l’Etat » avec des centres de décisions stratégiques parallèles et non officiels où les coercitions indirectes, souterraines et [géo-] criminelles d’Etat occupent une place centrale dans le cadre des diverses activités « très noires » du G8. Ces activités noires d’Etat correspondent aux grandes opérations bellicistes et belliqueuses actuelles liées aux activités de contrôle géopolitique de certains continents, à la ré-intégration néo-coloniale de certains pays et à la coercition, voire à la destruction massive de certaines tranches sociales ou de certaines populations spécifiquement non rentables sur le plan économique et/ou politique [pour les régimes néo-libéraux].   L’émergence massive, récente et systématisée de ces « systèmes de décisions gouvernementales duales » totalement opaques, de ces institutions parallèles d’Etat intégralement protégées par la raison d’Etat et de ces systèmes de « géo-planification destructrice hautement confidentiels » est directement liée aux nouveaux types lourdement conséquents d’ordres géopolitiques d’Etat – qui sont devenus depuis peu hautement destructeurs et hautement criminels - que le G8 doit disséminer partout dans le monde pour renforcer en urgence ses emprises étrangères et néo-coloniales de survie.   

Ces nouveaux « hyper-terrorismes d’Etat » mondialisés et en réseaux ne peuvent donc pas être comparés aujourd’hui ni aux anciens « terrorismes rouges » [l’ancien « terrorisme sino-soviétique » du temps de la guerre froide - qui est cependant aujourd’hui à nouveau… d’actualité] ni au récent « terrorisme vert » [avec - accessoirement - notre « insaisissable Oussama de la D.I.A. » créé au début de l’ère clintono-bushienne en 1993].  En fait, ils correspondent plus particulièrement à un « nouveau terrorisme noir » très spécifique - fomenté par les puissants réseaux ultra-conservateurs des extrêmes-droites institutionnelles du G8 – tous impliqués dans les exécutifs d’Etat, dans les services secrets et dans la  plupart des diplomaties occidentales de l’hémisphère Nord. Ce système réticulaire de « terrorisme transnational noir » doit être considéré comme une « véritable conspiration fédérale » bien structurée, finement articulée et dotée d’une organisation à la fois militaire et policière performante, flexible et modulable. Quant aux complexités conjoncturelles et logistiques de ce « méga-système agonistique » de rapines et de prédations planétaires du G8, ses diverses composantes offensives sont généralement déployées en fonction d’objectifs géostratégiques « ad hoc » liés aux cibles désignées par le néolibéralisme comme en fonction de certains contextes géopolitiques spécifiques liés à la post-guerre froide (dont des « guerres tièdes préparatoires actuelles »).  

Ce « méga-système réticulaire noir à visées géo-totalitaires » forme ainsi, dans le cadre de ses « opérations clandestines totalement cloisonnées », une vaste infrastructure militaire et méta-politique secrète, qui a la spécificité d’être structurellement intégrée en creux au plus haut niveau des exécutifs d’Etat et des services secrets du G8. Sa fonction géostratégique essentielle – monstrueuse mais très efficace - est de déstabiliser intentionnellement, méthodiquement et furtivement la plupart des régimes de l’Europe, de l’Afrique et de l’Asie insuffisamment alignés ou - le plus souvent - non alignés sur les politiques néo-libérales US.  Toutefois, on ne peut comprendre ce nouveau terrorisme international d’Etat relevant d’une « stratégie internationale de la tension » en ne se cantonnant qu’à une analyse restreinte des groupes terroristes néo-fascistes et des cercles des SR (Services de Renseignement) du G8. Il faut y ajouter l’élément essentiel qui est celui des infimes oligarchies péri-exécutives (financières, industrielles, militaires, médiatiques, pharmaceutiques, etc.) qui, dans des conditions de crises économiques, financières et idéologiques gravissimes, veulent mettre en place – de manière réactionnelle et souvent en urgence - des régimes autoritaires, voire ouvertement fascistes afin d’installer un « état d’exception permanent et opportun ».  En effet, une forme [trop] « démocratique » de gouvernement républicain n’est aucunement en mesure de maintenir leur habituel niveau de vie pharaonique que ces oligarchies considèrent comme normal et dû depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

C’est pourquoi, les « noyaux durs néo-fascistes » intégrés aujourd’hui aux exécutifs d’Etat du G8 ainsi que leurs institutions oligarchistes de diffusion idéologique (qui mènent les diverses « stratégies de tension » dans tout l’hémisphère Nord depuis la fin des années 1940) ne sont pas sorties du néant « schmittien  ou « straussien » : Ils sont en fait le résultat d’un processus sournois mais puissant qui remonte à la Deuxième Guerre mondiale avec la symbiose à la fois des intérêts militaro-industriels et militaro-financiers faramineux et hautement élitistes des transnationales, de la toute-puissance purement narcissique des services de renseignement anglo-américano-européens et surtout de la détermination idéologique pro-totalitaire de la plupart des dirigeants d’Etat du G8 qui n’ont jamais réellement réussi à abandonner leur méga-projet fasciste et populiste de l’entre-deux guerres (id est créer un nouvel « Empire américano-eurasiatique » à la fois sans Constitution et sous la férule d’une élite de l’hyper-droite). Ainsi à la base, en deçà du « putsch militaro-sécuritaire » actuel, la contre-insurrection néo-libérale correspond aussi à un authentique programme mondial de changement politique et institutionnel qui a commencé à être re-déployée dans la plupart des pays tant de l’hémisphère Nord que de l’hémisphère Sud depuis le début des années 80. Depuis quelques années, de nouvelles lois organiques, autoritaires et constitutionnelles permettent ainsi sans relâche d’administrer le pouvoir d’Etat des pays de l’hémisphère Nord par l’arbitraire - tout en incitant les citoyens à adopter des comportements plus normatifs et beaucoup plus conformistes au niveau sociétal.

De plus, au-delà du prétexte fallacieux récent des lois « AT » d’urgence, de nouvelles lois « autoritaires » - votées sans cesse par des parlements délégitimés et aux ordres - permettent d’absorber subrepticement et très progressivement les délits syndicaux et culturels ainsi que les « phénomènes » de dissidence politique interne au G8 (anti-étatisme, subversion à l’ordre, manifestations non autorisées, etc.) dans le registre juridique des crimes et des délits de droit commun.  Actuellement, les élites contre-révolutionnaires des institutions néo-libérales et exécutives du G8 disposent aussi du monopole essentiel des médias, de la presse et des historicités nationales des Etats. Par ailleurs, ils peuvent depuis peu élaborer et recycler pan-sociétalement leur nouvelle « politique contre-révolutionnaire » dans le secret absolu tant dans l’application des nouvelles normes de la « méta-légalité néo-libérale d’Etat » [in fine, fédérales] que dans le formatage cognitif avancé des masses (dans le cadre des nouvelles normes juridiques, parlementaires et culturelles appliquées aux comportements civiques que les Etats néo-libéraux imposent pénalement et/ou coercitivement à leurs citoyens ou encore dans le cadre des nouvelles formes d’adhésions identitaires et bio-métriques que les néo-citoyens du G8 doivent obligatoirement et quasi-intégralement valider).  

Dans l’idéologie néo-libérale, les violences d’Etat ne sont ainsi plus forcément «brutales » [quoique..] - ni même vraiment visibles, car l’intrusion hégémonique néo-libérale vise aussi à violer la res publica (alias la  « chose publique ») jusque dans les intimités privatives et cognitives de chaque « post-citoyen néo-libéral chosifié » (ou « post-citoyen néo-libéralisé » en tant qu’objet post-civique jetable, mal-traitable et atomisable). L’objectif délirant des néo-conservateurs actuels du G8 est en fait d’obtenir - d’une manière post-totalitaire – un « Homme Néo-libéral Nouveau », voire un authentique « néo-citoyen cognitivement réifié » et totalement identifié à l‘Empire Euro-américain. Les « néo-citoyens cognitivement réifiés » auront aussi en option les spécificités particulièrement sulfureuses d’être à la fois sans passé historique, sans conscience coloniale, sans conscience émotionnelle et sans racines identitaires propres (outres les récentes néo-racines [ou « faux-selfs collectifs d’Etat »] de l’ « identité nationale » - récemment implantées dans leurs cognitions par les institutions d’Etat du nouvel « Empire américano-européen » en cours d’édification [sorte de « Néo-Empire colonial à l’Occidental »]).  

Dans cette tâche fondamentale et incessante de réification des masses eurafricaines et américano-européennes, les États néo-libéraux s’appliquent à déployer à la fois des pratiques coloniales et néo-coloniales dans  tout l’hémisphère Sud tout en procédant - de manière ostentatoire - à des « repliements anti-migratoires musclés » Nord-Sud (dont -chaque année - des dizaines de milliers de « ré-accompagnements aux frontières »…). C’est ainsi que depuis peu, les États néo-libéraux nous ont fait la grâce - ô combien suprême et délicate - de ré-affirmer sacramentellement, voire de diluer (de manière conservatoire…) nos identités personnelles de citoyens dans les matrices pseudo-identitaires et froide des « machineries néo-ministérielles du G8 » [Ministères de l’Identité Nationale, Ministère de la Sécurité Intérieure, etc.] (avec les topiques pseudo-spirituelles d’Etat (et autres replis pseudo-liturgiques fédéraux) de la Patrie, de la Nation, de la Souveraineté nationale, des Colonies, de l’Outre-Mer, de la Nationalité pure ou encore de la Sécurité patriotique…).  

Voulant ainsi à nouveau injecter consciemment les anciennes valeurs régaliennes qui ont fait la grandeur féodale des monarchies européennes et britanniques dans la cognition des masses au… moyen-âge, les Etats du G8 ont décidé ainsi, depuis peu, de re-substituer  - en lieu et place de l’ « identité interne personnelle » et du « for intérieur » de chaque citoyen - les anciennes topiques identitaires féodales de l’Etat régalien. D’ailleurs, ces anciennes topiques identitaires et autres valeurs féodales de l’Etat régalien ont sous-tendu - pendant près d’un millénaire et d’une manière traditionnelle - « les futurs embryons trans-historiques de l’identité nationale » des Etats autoritaires et coloniaux de l’hémisphère Nord actuels (« Corps nationaux », « patrimoine national », « éthique national », « Défense nationale », « Sécurité nationale », « fiscalité nationale », « Trésor étatique » [Trésor Public !], etc.).  

Les néo-citoyens ainsi re-personnalisés peuvent alors depuis peu reconstruire intérieurement - de manière très novatrice - leur obsolète identité personnelle par une nouveau « relief identitaire étatique » plus adéquate à l’ « Ordre Nouveau néo-libéral » (avec la mise en forclusion collective à la fois de leur corps personnel [les « gros » étant conformes à la République…], de leur identité fiscale et patrimoniale personnelle, de leur identité bio-métrique, de leur identité éthique et morale personnelle, de leur identité sécuritaire personnelle, de leur identité financière personnelle, de leur identité historique personnelle, de leur identité culturelle, etc.). Dans ce sens, les néo-citoyens re-personnalisés pourront ainsi s’auto-fusionner à une [bien] meilleure conformité adhésive et structurelle dans le cadre des nouvelles idéologies néo-libérales « officielles » [étatiques…] de l’identité  nationale, du passé patriotique et de l’humanité coloniale qui font rage aujourd’hui dans la plupart des pays de l’hémisphère Nord (excepté cependant en Allemagne où ces processus ne sont pas encore très avancés pour des raisons… historiques).  

Le néolibéralisme, dans sa vision paranoïaque des espaces géopolitiques et intra-sociétaux créent ainsi un univers sulfureux de délation et de suspicion généralisées via l’utilisation de nombreux faux-semblants médiatiques et de nouveaux concepts idéologiques des plus ambigus (La Nation, La Race, l’Histoire coloniale, etc.). Comme dans tous les régimes policiers, le moindre acte d’opposition au régime est ainsi depuis peu assimilé graduellement à un «  délit de subversion ou de rébellion contre l’Etat ». De plus en plus rares, les vrais dissidents politiques et les vrais activistes, qui osent proposer des alternatives (généralement non violentes), sont systématiquement surveillés, fichés, convoqués puis interrogés en tant que « leaders potentiellement violents ou dangereux pour l’Ordre public » afin d’être [de plus en plus souvent] criminalisés par les services de renseignement politiques, intérieurs et sécuritaires du G8.  Comme dans le passé, les meneurs politiques sont assimilés pénalement à des « criminels politiques » et des « délinquants d’opinion » que les régimes actuels commencent - tout doucement mais systématiquement - à pénaliser à l’intérieur de tout le G8.

Les opposants politiques, syndicaux et intellectuels les plus actifs commencent ainsi aujourd’hui à être progressivement marginalisés socialement, à être sur-encadrés administrativement, voire à être pénalisés judiciairement à la moindre « incartade de manifestations » dans tout l’hémisphère Nord.  Pour le reste des populations européennes et états-uniennes - qui sont de moins en moins politisées [par peur et/ou par confusion], celles-ci sous-vivent généralement dans une adhésion quasi intégrale et béate aux nouvelles « normes étatiques, judiciaires et constitutionnelles durcies » - qui ont pour mission de resserrer systématiquement - sous les angles anti-délictuel et AT - l’ensemble de la vie sociale, culturelle et domestique quotidienne des habitants du G8. Ces nouvelles méthodes de coercition policières et judiciaires à l’encontre des masses induisent aussi la plupart du temps de véritables « obsessions d’invisibilité politico-administratives » chez chaque citoyen : « ne pas se faire remarquer identitairement et socialement » par l’ « Administration », « ne pas se faire convoquer policièrement par les forces de sécurité », « ne pas se faire mettre en garde à vue, en détention provisoire et en examen sur le plan judiciaire », « ne pas se faire retirer le permis de conduire », « ne pas se faire prendre à l’alcootest après un repas au restaurant entre amis », etc.    

Stimulés par la possibilité imminente de terroriser totalement et définitivement l’ensemble de leurs propres citoyens ainsi que la plupart de leurs institutions (après avoir éradiqué et/ou fiché méthodiquement l’ensemble des « contre-pouvoirs légaux et non-violents » - sous couvert notamment d’AT), les dirigeants néo-conservateurs du G8 ont progressivement affiné leur « système de contre-révolution néo-libérale » qu’ils désiraient déployer plus opérationnellement depuis 91/92 (fin de la guerre froide, début des guerres tièdes préparatoires du néo-libéralisme, préparation de la « troisième guerre mondiale », etc.). Aujourd’hui, leur but est de maintenir une « compression étatique des masses » stable tout en continuant plus avant les ré-ajustements policiers et militaires adéquats (intérieurs comme géopolitiques) en fonction de la pérennité de leurs propres privilèges, de leur pouvoir despotique et surtout de leurs projets martiaux futurs.  La déconstruction simultanée et réussie des contraintes internes et géopolitiques qui s’opposent actuellement ou qui s’opposeraient dans un futur proche aux régimes pré-dictatoriaux et oligarchistes du G8 (le fameux « New Deal mondial » alias un « gouvernement mondial » [in fine ultra-élitiste et post-dictatorial] auquel aspirent les élites exécutives depuis plusieurs décennies un peu partout en Europe et aux Etats-Unis) devait aboutir idéalement à instaurer un « nouvel ordre mondial » sous la férule des Etats-Unis et de l’Europe (ou du G8 – [et non pas du… G20]). Mais, contre toute attente, l’ex-Urss, la Chine, l’Inde, le Brésil, le Venezuela, l’Afrique du Sud, etc. ont évolué économiquement et financièrement trop vite depuis le milieu des années 90 – entraînant ainsi des divergences d’opinion dans les exécutifs NC quant à la mise en place planétaire de cette « énorme machine totalitaire » - que prévoyaient  de manière schizoïde les élites étasuno-européennes (sorte d’ « Etat de non-droit planétaire couplé à des Etats de pseudo-droits nationaux »).       

En fait, la maîtrise martiale et contre-insurrectionnelle des aléas contre-politiques et néo-coloniaux au travers des formes d’organisation sécuritaires et des dimensions géostratégiques bellicistes contemporaines des OPEX du G8, l’endoctrinement médiatique caricatural des masses ou encore l’utilisation permanente actuelle des citoyens néo-libéraux du G8 (sorte de « post-citoyens à droits pseudo-constitutionnels ») dans les nouveaux terrains nationaux d’expérimentation policière et contre-subversive… ne laissent plus aucun doute aujourd’hui sur les objectifs totalitaires (actuels et… futurs) qui n’ont jamais cessé d’être au cœur du « grand projet néo-libéral » [ou du « grand projet post-fasciste mondialisé »] dès la fin des années 70 aux Etats-Unis comme en Angleterre (id est bien avant sa mondialisation à partir du début des années 90). Entretenu volontairement par les dirigeants néo-libéraux contre l’ensemble des citoyens de l’hémisphère Nord depuis 2001, ces processus collectifs et hautement idéologiques - à la fois volontairement paranogènes, déprimogènes et schizogènes – permettent d’enfermer méthodiquement la pensée des citoyens dans des chaînes de déductions souvent illogiques et paralogiques – structurées à partir de croyances idéologiques « débiles » et de tautologies culturelles « simplistes » (propagandes). Ces processus permettent ainsi d’annihiler efficacement toute forme de cognition autonome et saine dans l’esprit des masses. Ces récentes méthodes totalitaires portées par l’idéologie néo-libérale consistent à contraindre structurellement les fonctions intellectuelles essentielles des citoyens en les structurant par des données culturelles et informationnelles étatiquement filtrées tout en enfermant leur cognition symbolique et émotionnelle dans des raisonnements subtilement erronés et de plus en plus forclos (psychotiques).  

Ces processus de dépersonnalisation, de pseudo-personnalisation [néo-étatiques] et de re-personnalisation de masse [« pro-étatiques »] rendent alors impossible toute introjection conscientisante hors des limites cognitives fixées par les Etats néo-libéraux à l’intérieur desquelles une « fausse conscience néo-libérale de masse » est imposée et assignée, du fait même que ces fonctions cognitives essentielles sont dévoyées intentionnellement dans des automatismes pro- et néo-étatiques, dans des facticités idéologiques inconscientes, voire dans des délires culturels pro-totalitaires (« Nous sommes en démocratie », « l’Occident est pacifique », « Le gouvernement est juste », « La pauvreté est un délit », « Les pauvres sont responsables de leurs échecs », etc.). Pour revenir à la « stratégie transnationale de la tension » de l’ex-groupe « Al-Ciada »  (« réseau groupusculaire » qui vient tout juste d’être désactivé à la fin-2008 [à la fin du mandat de Bush Jr.(…)] puis de devenir abruptement silencieux dans les « médias noirs – spécifiquement pro-US et mondiaux » [aux spécificités « atlantistes », « bellicistes », « fascistoïdes », etc.]), il s’agissait pour les Etats-Unis d’essayer de mettre en place - d’une manière préparatoire mais en urgence - des régimes semi-totalitaires dans tout le G8. Or, la politique néo-conservatrice suivie par l'administration Bush après les attentats du 11- septembre s'est peu à peu détournée de l’ancien modèle qui plaçait en son centre le renseignement et la lutte clandestine depuis les prérogatives du Président Reagan (notamment au niveau des dispositifs de contre-terrorisme). L’administration “Bush Jr. II a ainsi adopté une politique - beaucoup plus risquée et impossible à valider au plan international - de « guerres d'Etat à Etat » sous couvert notamment de « diffusion de la démocratie dans le monde » et d’AT…  

Pour les vastes systèmes réticulaires et ultra-secrets supervisés par les néo-conservateurs-comploteurs, la meilleure formule choisie a été alors d’opter pour un « vaste coup d’Etat sécuritaire » (ou « AT » [anti-terroriste]) dans tout le G8. Car, cette option était la seule à pouvoir réussir sur tout le G8 où les Partis d’opposition, les contre-pouvoirs et les Constitutions fonctionnent encore. Néanmoins, ces plans de putsch sécuritaires n’ont pu être élaborés et mis en œuvre qu’avec le déploiement très actif et très médiatisé de méga-menaces sur-dramatisées, mondialisées et plus ou moins factices - mais spécifiquement impossibles [et apparemment…] à arrêter en tant que « menaces catastrophiques continentales, voire planétaires » pour obtenir notre « putsch sécuritaire adéquat » ou encore notre [actuel] « état d’urgence sanitaire » [par ex. avec le crash-test médiatique expérimental actuel de la « grippe des cochons » expérimenté par les élites du G8 depuis fin-2008] (pouvant à terme - id est dans quelques années en 2017 environ – déboucher sur un « état de siège sanitaire » ou in fine un « état pré-martial »…). D’ailleurs, l'agenda impérial des néo-conservateurs est aujourd’hui trop ambitieux - notamment eu égard aux difficultés des Etats-Unis à gérer la guérilla urbaine et la résistance en Irak ou encore la dépression financière qui est en train de les étriller depuis quelques temps. Cet agenda impérial devrait être cependant réalisé pro-activement après les deux mandats Obama à partir de 2017.    

En 2009, si le candidat néo-conservateur/néo-fasciste était passé aux Etats-unis, le plan prévu initialement d’Al-ciada aurait dû consister – tout en continuant à semer la terreur dans les populations de différents pays-cibles très précis via des giga-attentats de masse perpétrés par les « contre-maquis verts/noirs » des « SR très spéciaux » du G8 - à créer un « état d’urgence sécuritaire » dans tous les Etats-Unis – les autres pays ultra-conservateurs – dont notamment l’Europe - auraient tous suivi par « effets de dominos » (la plupart des pays de l’hémisphère Nord étant déjà structurellement « finlandisés » par les Etats-Unis). Cet « état d’urgence » aurait ensuite permis en 2010 ou en 2011 de commencer à exclure sur tout le G8 les contre-pouvoirs socialistes, communistes ou encore écologistes (avec notamment, des black-listages d’opposants politiques, de syndicalistes, de journalistes, de parlementaires d’opposition, etc. - ceux-ci auraient été alors opportunément arrêtés pour « Raisons de menaces anti-nationales contre la Constitution » ou pour « Raisons de Sûreté nationale »…).  

A l’époque, l’objectif était alors, dans ces conditions historiques mémorables et… induites, de mieux soutenir les divers partis néo-fascistes « officiels » ou à « majorité parlementaire » - qui sont habituellement en embuscade conjoncturelle et/ou en attente opérationnelle pour des « coups d’Etat feutrés ». Les « pseudo-maquis verts » [ou « contre-maquis verts » - sorte d’ « Opération Oiseau vert » en terme d’équivalent mondialisé de l’ « Opération oiseau Bleu » de la guerre d’Algérie] (pouvant être appelés aussi « contre-maquis noirs ») du G8 correspondent ainsi à des organisations méta-militaires et/ou méta-policières - ultra-secrètes mais officielles - composées de personnels civils, militaires ou « duales », destinées à organiser des « formes de résistance contre-insurrectionnelles » à l’intérieur du G8 en cas d’invasion démocratique/gauchiste ou de mise en place de régimes trop constitutionalistes (de facto opposés aux intérêts des traditionnels systèmes et réseaux oligarchiques d’extrême droite qui contrôlent trans-historiquement les systèmes économiques, énergétiques, exécutifs, etc. du G8 et de certains pays infiltrés et/ou alignés du tiers-monde depuis la deuxième guerre mondiale).  Actuellement, les institutions traditionnelles des États néo-libéraux (Exécutifs d’Etat du G8, Pouvoirs judiciaires du G8, Conseils nationaux et/ou interministériels de sécurité du G8, OTAN et forces armées du G8, Méga-bureaucraties policières et paramilitaires du G8, Ministères intra- et géostratégiques du G8, etc.) sont amenées à promouvoir - depuis très peu de temps - de nouvelles lois organiques (ou « grandes lois de réformes institutionnelles ») et de nombreux « amendements d’exception » contre leurs propres Constitutions (pléthore de nouvelles lois constitutionnelles) en fonction de différents contextes et conjonctures heuristiques (états d’urgence, états d’alerte, états de siège, états d’exception, etc.) - qui sont souvent induites souterrainement et intentionnellement par leurs propres services secrets.  

Actuellement, une « stratégie planétaire de tensions médiatiques, de peurs culturelles et de terreurs institutionnelles de masse » a belle et bien été mise en place - à l’échelle mondiale et depuis peu - pour tenter d’obtenir la soumission électorale et politique des peuples. Les néo-conservateurs aux commandes des exécutifs du G8 cherchent donc en urgence à transformer les Etats-Unis et l’Europe - en situation patente de faillites économiques, politiques et géo-économiques - en sociétés « post-industrielles et élitistes sous contrôle militaro-policier strict » - soutenues plus ou moins temporairement par des « mécanismes de contrôle sociaux » basés sur des concepts « de terreurs médiatiques », de « menaces factices mondialisées » et de « désinformation de masse ».  D’ailleurs, dans les conditions actuelles et irréversibles d’effondrements économiques, géo-économiques, monétaires et financiers du G8, un retour en arrière est impossible quant à la démission des élites actuelles et de leurs « partitocraties » corrompues qui nous gouvernent (liée à la concurrence dramatique que nous opposent légitimement les pays émergents de l’Eurasie et de l’hémisphère Sud [Ex-Urss, Inde, Chine, Afrique du Sud, Brésil, Venezuela, etc.]). Car, ne voulant pas elles-mêmes mettre fin à leurs pouvoirs exécutifs, industriels, militaires et financiers abusifs dont elles jouissent encore aujourd’hui très fortement, les infimes oligarchies exécutives et militaro-industrielles du G8 n’ont d’autres choix que de préparer méthodiquement l’avènement de « post-dictatures fédérales à l’intérieur des USA et de l’Europe » tout en ferraillant souterrainement mais résolument vers une « troisième guerre mondiale » que les élites [post- ou méta-] fascistes des exécutifs et des institutions stratégiques du G8 jugent comme opportune (« seule issue » pour eux afin de reprendre le « contrôle colonial des mondes barbares » [extérieurs au G8] - en atomisant au passage [thermo-nucléairement] l’Inde, la Chine et l’ex-URSS…).  

Car initialement, les néo-conservateurs actuels avaient l’ambition - ni plus ni moins - de créer une authentique « [contre-]révolution politique mondiale » (la fameuse « [contre-]révolution néo-libérale ») contre la plupart des démocraties représentatives et leurs propres classes intra-politiques. Ce vieux « méga-projet [contre-]révolutionnaire » - et la manière dont les puissants réseaux et « think tanks » néo-conservateurs le revendiquent et s’y identifient toujours de manière magnétique - peut d’ailleurs constituer une grille de lecture tout à fait pertinente par rapport aux récentes dynamiques manipulatoires et agonistiques de « menaces globales » [menaces AT récurrentes, SRAS, grippe aviaire de 2005, grippe porcine de 2009 à 2011, etc.] - fomentées depuis très peu de temps par certaines multinationales US et UE et par certains régimes pré-dictatoriaux et post-démocratiques du G8 (dont des intérêts convergents politico-financiers et militaro-bio-technologiques) en situation d’effondrements visibles. Le rapprochement entre l’arrivée au pouvoir des néo-conservateurs dans tout le G8 depuis une dizaine d’années et le terme de « contre-révolution néo-libérale » peut sembler inadapté, voire nauséeux.

Car, l’interprétation dominante en cette période troublée et chaotique de début du XXIe siècle situe les révolutions généralement à gauche et à l’extrême gauche sur les scènes politiques de nombreux pays. Face à la vieille – mais aujourd’hui de facto largement invalide – grille de lecture de l’histoire divisée entre les mouvements sociaux progressistes et le statu quo néo- et ultra-conservateur, il nous est encore effectivement difficile d’envisager ce “gap conceptuel” au sujet d’une “contre-révolution de droite” sans risquer d’annuler partiellement l’ancien concept – historiquement centrale, incompressible et longtemps totalisant - de “révolution de gauche”.  De plus, l’imaginaire planétaire de la révolution comporte deux caractéristiques essentielles que la mémoire collective mondiale – notamment occidentale - refuse réactionnellement – mais non légitimement sous l’angle conceptuel - aux dictatures militaires et aux récentes juntes militaro-policières des pays européens et des Etats-Unis :  
  1. Primo : le fait que les révolutions de gauche ne peuvent résulter que de mouvements civils de protestation de masse contre des gouvernements autoritaires ou des systèmes politiques non démocratiques en vigueur (alors que les contre-révolutions de droite [ou “contre-révolutions néo-conservatrices contemporaines”] résultent essentiellement de mouvements oligarchiques très minoritaires de protestation contre des gouvernements socio-démocrates ou des systèmes politiques [jugées] trop démocratiques en vigueur) ;

 

  1. Secondo : le fait que les entreprises de réforme radicale et structurale des systèmes économiques, sociaux, politiques et constitutionnels ne peuvent être faites que par des civils... Alors que la “contre-révolution néolibérale” est à la fois militariste, policière et élitiste et qu’elle est par ailleurs systématiquement orientée vers la déconstruction et la refonte à rebours des systèmes institutionnels et constitutionnels antérieurs et/ou actuellement existants (déconstruction méthodique) afin de les reconstruire de manière oligarchiste dans le cadre d’une ré-organisation pyramidale beaucoup plus inclinée et beaucoup plus élitiste de type militaire, policière et post-constitutionnelle (ou – plus graduellement pour les juristes obsessionnels – de manière pseudo-constitutionnelle, non-constitutionnelle, voire... anti-constitutionnelle).

 D’ailleurs, les néoconservateurs actuels, les droites dures contemporaines les plus traditionnalistes (notamment européennes et américaines) et surtout les militaires ont longtemps préféré employer le concept de « contre-révolution ». En fait, l’image d’un Etat “sentinel”, gardien et rempart contre la “menace terroriste imminente, omniprésente et mondialisée”, fait du “néolibéralisme de l’après-11 septembre” une [fausse] « contre-révolution préventive » (alors qu’elle correspond à une contre-révolution offensive), tant pour les néo-conservateurs férus d’historicité fasciste (notamment européenne) que pour la grande “mémoire politique et policière des masses” - telle qu’elle doit être injectée autoritairement dans l’esprit du grand public par les médias d’Etat (...).

Dans ce sens, nous oublions souvent que le néolibéralisme – tel qu’il a été re-théorisé opportunément dès le début des années 80 sous R. Reagan et M. Thatcher – est en fait une véritable “doctrine contre-révolutionnaire de gouvernement” qui vise pro-activement à ré-organiser - de manière ultra-rationnelle, déshumanisée et antidémocratique – la plupart des institutions nationales de nombreux pays dans la perspective [et sous le prétexte manipulatoire] d’une “immense guerre contre le terrorisme international” ou encore d’une dramatique “menace mondiale” (par ex. pandémie de masse...).  Selon cette “noire doctrine néolibérale”, toutes les activités institutionnelles des pays doivent être ré-orientées [post-constitutionnellement] vers un vaste effort militaire, policier et judiciaire plus affirmé. A l’origine, l’immense “coup d’Etat AT mondialisé” de la doctrine clintonienne (qui - au passage et dans la même veine sulfureuse - a commencé à déployer plusieurs “méga-opérations noires” de niveau planétaire dont l’Opération Extraordinary Renditions,  “les Contre-maquis Al-Ciada de d‘Oussama B.L. ” à partir de 1993 ou encore les “dispositifs massifs de CT en Afrique après les attentats de 1998 contre les Ambassades US du Kenya et de Tanzanie”) visait à créer les conditions psychologiques, géopolitiques et géo-terroristes idéales afin de stimuler la mise en place d’un « futur gouvernement mondial ».

Le G8 devait alors – idéalement ou tout… naturellement - se transformer en « méga-autorité gouvernementale et exécutive planétaire permanente »…  La mise en place délirante de ce gouvernement mondial (appelé à l’époque « gouvernance mondiale » [une terminologie très «soft» pour anesthésier l’opinion publique mondiale et les « prairies de moutons patriotiques » du G8]) visait ni plus ni moins à installer au pouvoir – dans un ultime assaut anti-démocratique et dans des programmatiques planétaires des plus noires - les « cénacles national-mondialistes du G8 » [les cénacles NM et non… NS] les plus influents, les plus secrets, les plus déshumanisés et les plus [néo-]fascisants du monde (dont les « financiers et les banquiers off shore » du G8, dont les dirigeants des Exécutifs d’Etat du G8, dont les hauts responsables des grands médias d’Etat et des milieux d’affaires « transnationaux » [militaro-industriels] de l’hémisphère Nord, etc.). Sous la férule à la fois du Fonds Monétaire International – qui aurait été alors « sur-gonflé » pour l’aide à l’endettement amélioré et plus structurel des PED et PPTE du tiers-monde, d’une Banque mondiale ré-équipée avec de nouveaux « Prêts de politique de développement » et autres « PAS renforcés » [nouvelle désignation des ex-PAS depuis 2004] - sans oublier une ONU plus décérébrée, un « Conseil de Sécurité toujours aussi restreint » [sorte de « petite réunion entre amis pro-totalitaires »] et une OTAN plus armée et réellement prête à charger toute la planète…) -, la véritable mission de ce nouveau GTM (« Groupe Totalitaire Mondial » ou « G8 botté ») aurait été de concilier - d’une manière extrêmement ligaturante - la poursuite de l’ancien libre-échangisme économique (ou « protectionnisme déguisé » pour les pays de l’hémisphère Nord couplé à l’ouverture totale [aux écarteurs martiaux ou paramilitaires…] des frontières des 170 pays les plus pauvres de la planète…) avec la mise en œuvre unifiée d’un dirigisme monétaire, financier, sécuritaire et militaire à l’échelle mondiale (sous la férule – bien évidemment - de l’OTAN [Pacte de Washington] et des Etats-Unis).  

Verrouillé définitivement dans la culture du secret et de l’opacité impériale, le destin de plusieurs milliards d’hommes et de femmes aurait ainsi été enfin scellé dans la discrétion aseptisée des grands sommets internationaux (ceux-ci n’ayant généralement aucune légitimité démocratique et légale…]. Pour le monde, le moment historique a été finalement très grave, voire très chaud jusqu’à la fin 2008 [au sens « martial »… mais la « grande dépression financière » a eu raison temporairement des projets néo-impériaux et pro-bellicistes US jusqu’en 2017] puisque les Nations ont alors failli perdre leur indépendance, les Etats ont alors failli perdre leur souveraineté, les peuples ont alors failli perdre leur droit à disposer d’eux-mêmes, la diversité des hommes, des cultures et des identités a failli être définitivement gommée, la pauvreté et la famine ont failli être mondialisée intentionnellement (afin d’enrichir un peu plus les quelques millions d’élites hyper-fascistes qui nous gouvernent), etc.  

Pour faire court, les plus grands groupes industriels néo-fascistes (et ultra-élitistes) et les plus grands groupes supranationaux d’influence (qui sont généralement à la fois occultes ou confidentiels, qui sont toujours dépourvus d’une quelconque légitimité démocratique et qui - le plus souvent - appartiennent à des organisations de coercition idéologiques et à des « think tanks » néo-fascistes) ont alors failli prendre le pouvoir à l’échelle planétaire…   Les prétextes AT, AM (anti-migratoire) ou encore AP (anti-pandémique) permettent aussi et surtout de justifier des immenses “coups d’État sécuritaires mondiaux” dont rêvent les “élites néconservatrices les plus dures” du G8 [“lignes très dures” des oligarques du G8 issues du Militaire, du transpolicing, des exécutifs d’Etat, de la Diplomatie, etc.] depuis plusieurs générations. Ces élites ont toutes en commun de fortes tendances répressives permanentes contre les masses tout en ayant une appétence avérée et bien visible pour l’installation d’un vaste “état d’exception définitif ” tant aux Etats-Unis que dans toute l’Europe, voire [idéalement] à un niveau planétaire. 

In fine, les régimes actuels du G8 – qui sont déjà des « post-démocraties autoritaires », des « pré-totalitarismes larvés » et des « fascismes amicaux » - n’auront - dans quelques années - de démocratique à la fois que le nom et/ou que la façade médiatique – via notamment l’intégration de plus en plus de « lois d’exception et d’urgence » imposées le plus souvent dans des conjonctures critiquables ou inopportunes à leurs parlements fantoches (par ex. avec des votes récurrents, trans-historiques et traditionnels de [jolies] lois d’Amnistie d’Etat pour les bourreaux d’Etat et les forces de sécurité, de « lois d’immunité spéciales » pour certaines administrations « spéciales » [notamment avec de nombreux « Accords d’immunité bilatéraux » signés tout récemment par les Etats-Unis contre la CPI], de « lois d’impunité sélectives » pour certaines multinationales [biodéfense, armement, énergie, etc.] et pour la plupart des élites [criminelles] exécutives et corrompues du G8, de lois de Programmes de protection pour les « Elites nationales » et pour les « oligarques NC » issus des anciens Exécutifs gouvernementaux ou des anciens CA des entreprises transnationales, etc.). Pire, le « cycle noir actuel » pourrait aussi aboutir à la « troisième guerre mondiale » dans un contexte prévisible d’effondrement et de dislocation structurelle des Etats-Unis pour 2015 ou 2016. Dans tous les cas et a minima, le « quatrième cycle ultra-conservateur » de l’après-2016 aux Etats-Unis aboutira à une « authentique dictature » en externe comme en interne [aujourd’hui déjà patente] – qui sera unique dans la sulfureuse histoire des USA (mais qui sera - aussi sûrement - la dernière…).   

Bisou…AU PROGRAMME AUTORITAIRE BUSHIEN DE « COUPS D’ETAT SECURITAIRES » APPLIQUES PLUS RESTRICTIVEMENT AU G8  …/… 

 Deuxième partie de ce texte :
   

Extrait de

L'ère des recolonisations.

« Guérillas anti-coloniales

et

Terrorismes d’Etat

au

XXIème siècle »

Christian Nots

A paraître en 2009 

 
Dernière mise à jour : ( 29-11-2009 )
 
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